A Pointe-Noire, Brazzaville, dans les Plateaux, la Sangha et d'autres localités du pays, les travaux des écoles en construction sont très avancés. Celles-ci devraient ouvrir leurs portes à la rentrée scolaire du 2 octobre prochain.

Le ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a fait la ronde des établissements scolaires, lycées, collèges et primaires, en construction. Les ouvriers sont à pied d'oeuvre pour les derniers réglages. Certaines écoles sont plus avancées que d'autres en termes de finition. « Ici, il ne reste que le tôlage et la peinture. Nous sommes convaincus qu'à la rentrée scolaire tout sera prêt », a expliqué, Rudy Iniami, chef de chantier du collège de Mayanga en construction dans le 8e arrondissement de Brazzaville, Madibou. Le collège de Mayanga squattait jusque-là les locaux de l'école primaire. Une fois les travaux finis, les choses vont rentrer dans l'ordre à la rentrée.

Au lycée de Nkayi 2, dans le département de la Bouenza, tout est prêt pour accueillir les élèves. Même chose à l'école d'Owé et de Nguela dans le département des Plateaux.

Les établissements scolaires qui vont ouvrir leurs portes à la rentrée dans l'arrière-pays permettront aux élèves de ne plus parcourir de longues distances pour étudier. Une réalité considérée comme un facteur démotivant avec un impact sur le décrochage scolaire. Les écoles se rapprochent donc des apprenants.

Dans les grandes villes comme Pointe-Noire et Brazzaville, les écoles dont les travaux devraient finir avant le mois prochain permettront de désengorger d'autres établissements scolaires pour résoudre l'épineux problème de pléthore dans les salles de classe. Les pléthores, comme le confirment les pédagogues, rendent difficile l'acte d'apprentissage. Ces écoles attendues par la population scolarisée aideront à résoudre le problème, même si les efforts méritent d'être poursuivis à ce sujet.

Les enseignants aussi

Les écoles en cours de finition ne devraient pas recevoir les élèves uniquement mais aussi les enseignants. « Il y a nécessité de procéder au recrutement d'un grand nombre d'enseignants formés », a déclaré le ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean Luc Mouthou. L'augmentation du nombre des écoles exigent, en effet, l'augmentation des enseignants pour une meilleure prise en charge de la population scolarisée. Si les écoles vont permettre de résoudre le problème de pléthore, le recrutement des enseignants formés permettra d'en résoudre le déficit.

En attendant le 2 octobre 2023, date de la reprise des cours, « nous gardons bon espoir que les chantiers seront achevés », a conclu le ministre Jean Luc Mouthou, à l'issue de l'inventaire fait sur les écoles en construction.