Le Président de la République démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi pose la 1ère pierre du bâtiment devant abriter la Cour Constitutionnelle
Le Président de la République démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi a lancé la semaine dernière, les travaux de construction du nouveau bâtiment de la Cour constitutionnelle. Il s'agit d'un édifice de 4 niveaux comprenant un rez-de-chaussée, une mezzanine, des salles d'audience équipées, une bibliothèque et des bureaux modernes. Ce projet est financé à hauteur de 65% par le Gouvernement et à 35% par la Suède à travers le Programme des Nations unies pour le développement.
Ce bâtiment sera érigé à la Place Royal au centre de la commune de la Gombe dans la ville-province de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Sa construction sera supervisée par l'entreprise des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) pour une durée de 10 mois. A travers ce geste, le Gouvernement congolais et le PNUD veulent offrir à cette instance judiciaire du pays des espaces de travail qui lui permettront de mieux exercer sa mission de juge constitutionnel.
Maquette en forme pyramidale du nouveau bâtiment de la Cour Constitutionnelle
Le maître d'ouvrage est la Cour Constitutionnelle et le PNUD est identifié comme maître d'ouvrage délégué. Il convient de souligner que c'est un cabinet congolais « Green Studio » qui va assurer le suivi et le contrôle des travaux de cet édifice à la forme pyramidale inspirée du volcan Nyiragongo. « En optant pour cette architecture, nous avons voulu valoriser le relief volcanique de notre pays et mettre en exergue le caractère exceptionnel des décisions prises par la Cour Constitutionnelle », affirme l'architecte.
Dans son mot de circonstance le Président de la Cour constitutionnelle Dieudonné Kamuleta a remercié le Chef de l'Etat pour l'impulsion qu'il vient de donner en procédant à la pose de la première pierre. Selon lui, la Cour constitutionnelle est l'une des cours au sommet de l'ordre judiciaire congolais avec la Cour de cassation et le Conseil d'état. Elle mérite un cadre qui reflète son prestige et sa grandeur dans son rôle du gardien de la loi fondamentale du pays.
