Vitrine de l'artisanat. Le marché artisanal Coum, aux 67Ha, change complètement de décor. Fini la boue, la poussière, et les stands de fortune. À la place, les commerçants ont de vrais box sécurisés, qu'ils peuvent fermer à clé. Le sol est en béton. Il y a des parkings et des toilettes. « L'endroit est devenu plus luxueux et plus attrayant», lance Brigitte Bardot, délégué des commerçants de meubles. Deux mille deux cents vendeurs de produits artisanaux s'y sont installés, depuis son ouverture, fin août. Les produits en bois, en fer, en raphia, en aluminium, en soie, sont exposés au rez-de-chaussée.
Tandis que les meubles, plus résistants au soleil, sont au premier étage. Ce changement aurait développé ce marché. « La vente s'est améliorée. Nous avons plus de clients depuis que nous nous sommes installés ici », poursuit-elle.
Pour développer encore plus ce marché, les artisans et les commerçants réclament l'expulsion des commerçants informels qui se sont installés à l'extérieur du marché, ainsi que les rabatteurs. « Ils perturbent l'entrée des clients et peuvent provoquer des pertes financières », indiquent les vendeurs formels. Le magistrat de la ville d'Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, promet d'intervenir. « Je tiens à assurer les commerçants que nous prenons cette question au sérieux.
traNous avons mis en place des procédures pour résoudre ce problème et éloigner cette concurrence déloyale.
Nous prendrons également des mesures pour éliminer les obstacles qui entravent l'accès des acheteurs au marché », lance-t-il. Il encourage la population à soutenir les artisans et commerçants locaux, en faisant les achats sur le marché de Coum 67Ha.