Lancé il y a quelques mois, le projet "Un hectare pour un étudiant" passe à la phase concrète. Son initiateur, Patrick Tambwe Onoya, est descendu sur terrain, à Songololo, dans la province du Kongo Central où doivent s'effectuer les travaux, pour remplir les dernières modalités. Parti du 9 au 11 septembre, ce voyage était aussi l'occasion pour lui de mener l'étude du milieu.
Derrière lui, une délégation composée essentiellement des étudiants de l'Université de Kinshasa, les premiers bénéficières de ce programme qui, faut-il le souligner, devra s'étendre sur toute les Universités du pays.
Sur place, chaleureusement accueilli à son arrivée par les autorités de ce coin du pays, dont l'administrateur du territoire de Songololo, monsieur Evariste Kazadi, et quelques chefs coutumiers, Patrick Onoya a indiqué d'emblée que le choix du Kongo Central se justifie par sa position stratégique avec l'Angola, à même de faciliter les échanges commerciaux et surtout que le secteur d'agriculture est jusque-là moins exploité en République démocratique du Congo (RDC) (80 millions d'hectares des terres arables non encore exploitées.
Après avoir pris connaissance en long et en large du projet, les autorités coutumières ont offert, illico presto, un grand espace estimé à plus de 1000 hectares pour permettre aux étudiants de démarrer la première phase du projet.
L'administrateur de Songolo a, en outre, exprimé, lui aussi, sa joie pour le projet qu'il entend accompagner en vue de résolution, au moins, le problème de chômage et surtout celui de la faim.
«D'emblée, je dois vous dire que je suis très ravie du projet du professeur Patrick. Ce projet est vraiment le bienvenu. J'ai aimé parce que ça cadre avec l'initiative que j'ai pour le territoire de Songololo dont j'avais initié le même projet depuis le mois de juin », a dit M. Evariste Kazadi.
«Songololo est un territoire agricole, mais les gens qui vivent ici dorment de fois affamés. Vous pouvez constater qu'ici à Lufu, à la frontière même, les bananes plantains proviennent d'Angola, même les épices proviennent d'Angola, pendant que nous avons des terres agricoles ici qui ne sont pas exploitées», a-t-il ajouté, en guise de plaidoyers auprès du lobbyiste.
Un hectare pour un étudiant est un projet issu des entrailles du lobbyiste Patrick Onoya, mis en place il y a quelques mois pour aider les étudiants à être eux mêmes créateurs d'emplois.
