Madagascar: Lutte contre les pollutions marines - L'océan indien opte pour l'économie circulaire

La COI entend explorer et vulgariser les modèles économiques des entreprises et entités publiques oeuvrant dans le domaine de l'économie circulaire.

« Réduire la pollution environnementale, notamment marine, et stimuler des filières d'économie circulaire ». L'objectif principal d'une mission d'échanges de connaissances sur le recyclage des pneus usagés, des déchets électriques et électroniques organisée à l'île Maurice du 4 au 6 septembre ainsi que du 7 au 9 septembre dernier à La Réunion.

Menée à travers la composante AIODIS du projet Swiofish 2, la mission a vu la participation d'acteurs étatiques, non-étatiques et du secteur privé des Comores, de l'île Maurice, de La Réunion, de Madagascar, des Seychelles, de Sao Tomé et Principe ainsi que des Maldives. L'idée étant d'échanger sur les projets et initiatives de récupération, traitement, recyclage, surcyclages de ces types de déchets.

Des pistes de nouvelles collaborations B2B et des opportunités de réseautage pour d'éventuelles coentreprises et accords de jumelage entre les États insulaires ont été identifiées des suites de ces visites. Une feuille de route régionale pour « contenir, réduire et éliminer » la pollution des pneus usagés et des déchets électroniques de l'environnement », a d'ailleurs émergé des ateliers. Les États membres se sont donnés comme objectif de récupérer et de recycler 95% des pneus usagés et assurer la récupération, le traitement et/ou le recyclage de 60% des déchets électroniques et électriques.

Dangers. Les Etats insulaires d'Afrique et les Maldives font continuellement face aux diverses pollutions plastiques. Comme l'indique la Commission de l'Océan Indien, « L'usure des pneumatiques est responsable d'une pollution significative des eaux par les microplastiques ». « Les débris des pneus seraient responsables d'une pollution des eaux par les microplastiques 300 fois plus importante que les vêtements ou les cosmétiques.

Quant aux équipements électriques et électroniques, on estime que la production de ces déchets a atteint 51 millions de tonnes en 2021 ». Malgré ces dangers omniprésents, lesdits Etats ne « disposent pas de cadres et filières d'économie circulaires pour faire face systématiquement à ces types de pollutions ». Madagascar est concernée par ces problématiques. L'on se demande ce que le pays met en oeuvre afin de se protéger desdites pollutions et surtout pour en tirer des avantages socio-économiques.

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