Des activités socio-économiques ont tourné au ralenti, mercredi 13 septembre dans la matinée, à Goma (Nord-Kivu), à la suite de l'appel des mouvements citoyens à une journée ville-morte.
Selon des sources sur place, certains parents ont préféré garder leurs enfants à la maison.
Quelques bus scolaires ont été au rendez-vous alors que d'autres écoles ont préféré ne pas envoyer leurs bus pour chercher les élèves à leurs arrêts.
Mais vers 9 heures locales, le transport en commun a été bien opérationnel sur différents axes dans la ville de Goma.
Des commerces ont été ouverts malgré la faible circulation des habitants.
Au centre commercial de Birere par exemple, les commerçants présents ont déploré cependant la faible circulation des personnes l'avant midi et le manque de la clientèle.
Les bureaux de l'Etat, les banques, magasins et boutiques sont ouverts leurs portes.
La police nationale a été déployée au niveau de différents points réputés chauds de cette ville comme Instigo, Chukudu et même sur l'axe Kilomètre témoin.
Cette journée ville morte avait été initiée par des mouvements citoyens et regroupements des jeunes du Nord Kivu pour exiger justice en faveur des victimes de la répression militaire du 30 aout dernier à Goma.
Cette initiative a été interdite par l'autorité urbaine alors que les organisateurs ont eu du mal à s'accorder sur l'organisation ou non de cette journée ville morte.