La sentence est tombée, le 13 septembre, dans l'affaire Jean Marc Kabund, laquelle affaire a tenu en haleine l'opinion pendant de longs mois.
Très lourd, le verdict rendu par la Cour de cassation dans l'affaire du député national et ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean Marc Kabund. Ce dernier s'en sort avec une peine de quatre-vingt-quatre mois, soit sept ans de servitude pénale principale. Il s'agit là de la somme des peines des infractions mises à sa charge, en l'occurrence la propagation de faux bruits, les outrages aux corps constitués ainsi que l'offense au chef de l'État. Comme il fallait s'y attendre, ce verdict a été remis en cause par les avocats de Jean Marc Kabund qui ont dénoncé une parodie de justice visant à écarter un potentiel candidat à la présidentielle de décembre.
Pour eux, la décision est uniquement motivée par des considérations partisanes et politiques, car il n'y a aucun élément constitutif d'infractions dont on l'accuse. Il va sans dire que le verdict prononcé à l'encontre de Jean Marc Kabund, leader de l'Alliance pour le changement », le met automatiquement en dehors du jeu électoral. Le fait aussi que son regroupement politique n'a jamais été enregistré au ministère de l'Intérieur complique la donne.
Même si sa défense allait en appel, les chances sont désormais minimes pour cet ancien collaborateur du président Félix Tshisekedi de rebondir à la présidentielle d'autant plus que la réception des candidatures au niveau des BRTC est en passe de se clôturer. Triste fin pour Jean Marc Kabund qui s'est illustré par un abus du pouvoir et un manque de tact politique.