Madagascar: BOENY - Soutien français à la protection des milieux littoraux et marins

Des successions d'échanges axées sur les mangroves ont été dirigées par la région Boeny et les chercheurs scientifiques regroupés au sein du Dialogue science-décideurs pour une gestion intégrée des milieux littoraux et marins (DIDEM), de l'Institut de recherches pour le développement (IRD), le Centre national de recherches sur l'environnement (CNRE), ainsi que les dirigeants locaux, en décembre 2021 et avril 2022. L'objectif est d'inclure les connaissances scientifiques dans la prise de décision en matière de gestion des zones côtières et marines.

Il entre dans le cadre de la collaboration des scientifiques et de décideurs pour protéger les mangroves dans la région Boeny.

Suite aux différents échanges, il a été décidé qu'un projet sera réalisé sur trois ans pour développer et résoudre le problème de la destruction des mangroves autour de l'estuaire de la Betsiboka. C'était dans cette optique que la rencontre entre les autorités de la région Boeny dont le gouverneur Mokhtar Andriantomanga, et le Directeur du développement rural (DDR), Marcellin Randriambololona, et une délégation de chercheurs scientifiques malgaches et français, s'était déroulée mardi dernier, au bloc administratif à Ampisikina.

Elle visait à consolider la réalisation des projets dans la gestion des zones côtières et marines. Ils assureront en partie le financement, entre sept cent mille à deux millions cinq cent mille euros, octroyé par le Fonds français de l'environnement mondial (ou FFEM).

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C'est ce qui justifiait la présence du directeur de l'Agence française de développement ou AFD, Yves Guicquéro. « Ce projet est important. La solution à long terme pour protéger les mangroves est de réduire ou d'éliminer l'utilisation du charbon de bois. Mahajanga dépense plus de trente mille tonnes de charbon de bois par an. Nous tentons de suivre les résultats de la recherche scientifique afin de pouvoir identifier l'impact des décisions prises.

La coopération avec des scientifiques et les partenaires ainsi que les citoyens de la base est très nécessaire. Des « drones de semeurs» seront utiles pour faciliter et multiplier le nombre de graines semées sur de vastes superficies.

La surface cultivable et le nombre de pépinières sont aussi limités », a avoué Mokhtar Andriantomanga. Le financement du projet sera débloqué en juin 2024. Le projet couvrira trois composantes, à savoir l'installation de télédétection, la réhabilitation de la forêt de mangrove et le soutien aux moyens de subsistance des populations qui vivent aux alentours et vivent de la forêt de mangrove.

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