La ville de Saint-Louis abrite depuis lundi 11 septembre une formation de trois jours destinée aux personnels de la Direction de la Police de l'Air et des Frontières sur les Droits de l'Homme aux frontières internationales et la prise en compte du Genre dans les opérations.
Elle est organisée en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme. La formation doit être continue et permanente, selon la Commissaire de Police Mame Fama Ndiaye, responsable de la Division Personnels Logistiques et Formations de la Direction de la Police de l'Air et des Frontières (DPAF). Elle a rappelé qu'il est important que les droits les plus fondamentaux du migrant soient respectés.
L'objectif de cet atelier de formation, c'est de renforcer les capacités des personnels de la Direction de la Police de l'Air et des Frontières (DPAF) en matière de droits humains et sur l'aspect Genre. Ce qui leur permettra de mieux faire face à l'absence d'une gestion de la migration fondée sur les droits humains. En effet, cette absence peut conduire à la violation des droits des migrants en transit au niveau des frontières internationales.
« La migration surtout celle irrégulière à partir du Sénégal concerne les voies terrestres, maritimes et aériennes. Cependant, les voies terrestres et maritimes présentent des risques plus élevés de violations des droits humains, y compris des traitements inhumains et dégradants si les personnels de police aux frontières ne sont pas sensibilisés », a laissé entendre la Commissaire de Police Mame Fama Ndiaye, responsable de la Division Personnels Logistiques et Formations de la Direction de la Police de l'Air et des Frontières (DPAF).
Cette formation de trois jours consistera donc à outiller ces personnels de la DPAF afin qu'ils puissent intégrer les approches basées sur les droits humains, y compris la dimension genre pour lutter de manière efficace contre le trafic illicite de migrants et la traite de personnes.
Au terme, ces derniers pourront mieux répondre efficacement aux violations des droits de l'homme liées aux migrations irrégulières aux frontières internationales. La Commissaire de rappeler aussi qu'il est important que les droits les plus fondamentaux du migrant soient respectés.
Ce qui entre en droite ligne avec la volonté des responsables du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme manifestée à travers le projet conjoint HCDH-ONUDC qui est financé par les Pays-Bas.
Il s'agit à travers ce Projet de renforcer les capacités des États d'Afrique de l'Ouest dans l'élaboration d'une réponse fondée sur les droits de l'homme pour lutter contre le trafic illicite de migrants et répondre efficacement aux violations des droits de l'homme liées aux migration irrégulières.