Pour le continent africain, la République Démocratique du Congo pourrait être une plaque tournante de la transition énergétique. Madagascar dispose d'énormes potentialités qui n'attendent qu'à être exploitées.
Des experts africains, dont des Malgaches, sont actuellement à Lubumbashi, République Démocratique du Congo dans le cadre de l'atelier international de réflexion sur les enjeux et défis de la transition énergétique dans les pays du sud. Organisé par African Resources Watch, une organisation non gouvernementale oeuvrant pour la transparence dans la gestion des ressources naturelles, l'atelier (qui s'est déroulé les 12 et 13 de ce mois) a vu la participation de plusieurs acteurs allant de techniciens aux scientifiques.
Ainsi, « la mise en place d'une politique réfléchie et durable de la transition énergétique » a été avancée par une représentante de la délégation malgache. Ce, en mettant l'accent sur « le suivi des recettes minières destinées aux communautés qui présentent de nombreux défis ». Diverses pistes de solutions durables ont émergé de cet événement. Entre autres, « la nécessité de planifier le développement énergétique qui tient compte des besoins des ménages et des industries » ou encore « la mise en oeuvre de la Vision Minière Africaine (VMA) ».
Malgache
Répondre aux besoins croissants de la population et de l'économie, produire de l'électricité moins chère. Des défis qui restent toujours à relever pour la Grande île. Ce, dans la mesure où le développement (industriel surtout) et l'accroissement économique tant prôné ne pourront se faire sans énergie. Le fait est que l'énergie n'est pas disponible. Des efforts ont été initiés par les autorités étatiques afin de soulager les maux du pays en la matière. La restructuration de la compagnie nationale d'eau et d'électricité en est une preuve manifeste.
Le remplacement des centrales au diesel par des centrales utilisant les fiouls, moins coûteuses constitue une avancée majeure dans la stratégie choisie par le pays. Avec les potentiels comme le vent, le solaire et l'eau, Madagascar pourrait recourir plus massivement aux énergies renouvelables. Encore faudrait-il que le pays dispose des moyens nécessaires pour accéder aux technologies dites « propres » pour permettre l'accès aux énergies « renouvelables » au plus grand nombre.