Le leader du parti « République des valeurs/Réewum Ngor » et ancien ministre de l'Énergie du président Macky Sall, Thierno Alassane Sall, est candidat à la présidentielle du 25 février 2024. Dans une déclaration diffusée dans certaines télévisions de la place hier, mercredi 13 septembre, l'ex-coordonnateur de la Convergence de Cadres Républicains (Ccr) qui a démissionné du parti au pouvoir a justifié sa candidature par une volonté de redonner à la nation sénégalaise sa voie « l'espoir, de la justice, de la connaissance, de l'égalité́ et de sa propre réalisation.
C'est désormais officiel. L'ancien ministre de l'Énergie du président Macky Sall est candidat à la présidentielle du 25 février 2024 prochain. Thierno Alassane Sall par ailleurs ex coordonnateur de la Convergence de Cadres Républicains (Ccr mouvement des cadres du parti au pouvoir, l'Alliance pour la République (Apr)), puisque c'est de lui, a fait sa déclaration de candidature à travers une déclaration diffusée dans certaines télévisions de la place hier, mercredi 13 septembre.
Lors de cette sortie, le leader du parti « République des valeurs/Réewum Ngor » a justifié sa candidature par une volonté de redonner à la nation sénégalaise sa voie :« l'espoir, de la justice, de la connaissance, de l'égalité́ et de sa propre réalisation. « Le temps est venu de réinventer nos façons de vivre, face à l'urgence climatique. Notre agriculture devrait être repensée pour permettre aux acteurs de cultiver tout au long de l'année et s'offrir une vie meilleure. Les femmes doivent vivre dignement et voir leurs enfants réussir, auprès d'elles, sur leur propre terre », a lancé le candidat de la « République des valeurs ».
Loin de s'en tenir-là, le candidat Thierno Alassane Sall par ailleurs député à l'Assemblée nationale s'est également engagé à libérer le potentiel de la Sénégalaise et du Sénégalais pour que permettre à notre pays de réaffirmer sa grandeur dans toute la région ouest africaine. « Le Sénégal doit devenir l'usine de l'Afrique de l'Ouest, en entrant de plain-pied dans l'ère du numérique pour révolutionner nos façons de produire, de nous soigner, de commercer.
Le Sénégal sera un modèle des bouleversements féconds que la Révolution numérique peut créer en Afrique et ailleurs », a-t-il promis avant d'insister. « Nous ferons du Sénégal l'Académie de l'Afrique de l'Ouest.
Nous ferons du Sénégal la clinique où l'Afrique de l'Ouest viendra se soigner. Pour cela, il faudra repenser notre modèle d'éducation nationale, à travers des écoles et daaras modernes qui préparent nos jeunes à une vie de compétition mondiale, sans renier nos valeurs ».
La lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics érigée en norme de gouvernance.
Lors de sa déclaration de candidature, le leader du parti « République des valeurs/Réewum Ngor » est revenu sur la question très complexe de la lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics. Estimant que « Jamais, je n'ai failli à mon devoir de servir mes concitoyens, en luttant contre la corruption et le détournement de deniers publics », le candidat Thierno Alassane Sall a indiqué sur cette question que « l'éradication de la corruption et de la mauvaise gouvernance » « sans quoi aucun développement n'est possible » sera érigée en ordre de priorité pour son régime. « Il y a seize ans, en 2007, j'ai été contraint à l'exil aux Comores par le régime d'alors pour m'être opposé au démantèlement de l'Asecna.
C'était mon devoir envers le Sénégal et l'Afrique. En tant que Directeur général de l'ARTP, en 2012, j'ai fait diviser mon salaire par plus de 3, pour matérialiser un engagement de campagne d'une gestion sobre et vertueuse. En 2017, ma démission du poste de ministre de l'Énergie a été motivée par le refus de signer des contrats d'hydrocarbures préjudiciables aux intérêts du Sénégal. Ces faits, parmi d'autres, attestent de ma loyauté́ envers mon pays », a rappelé encore le candidat du parti « République des valeurs/Réewum Ngor ».
Lutte contre les injustices et la mal répartition des richesses
Autre point abordé par le candidat Thierno Alassane Sall lors de sa déclaration officielle de candidature pour la présidentielle de 2024, la lutte contre les injustices et la mal répartition des richesses. En effet, soulignant qu'aux quatre coins du Sénégal, j'ai croisé́ des femmes et des hommes pour qui, trouver un repas par jour, est un défi de chaque instant », le leader du parti « République des valeurs/Réewum Ngor » a déploré les fortes inégalités qui existent entre les différentes localités du Sénégal. « J'ai rencontré́ des compatriotes pour qui se soigner, mettre les enfants à l'école sont des défis le long de l'existence.
La jeunesse, désenchantée, lutte pour réaliser ses aspirations sur son propre sol ou brave la mort pour chercher ailleurs un avenir meilleur. Les services publics, tels que les hôpitaux et les écoles sont déficients, sous le regard impuissant des professionnels de première ligne.
Les paysans restent emprisonnés dans la misère, tandis que les travailleurs peinent à subvenir aux besoins de leurs familles », dénonce le candidat Thierno Alassane Sall qui s'engage dans le même temps à mettre fin à cette situation en s'attaquant à la « petite clique de politiciens milliardaires émergents des décombres de notre économie ».
« Le fossé entre la souffrance du plus grand nombre et l'arrogante richesse d'une élite politique s'agrandit. Les évènements tragiques qui ont ponctué ces deux dernières années montrent comment cette injuste répartition des richesses et des sacrifices est une menace pour la stabilité ».