Un forum d'une journée s'est tenu, à Sédhiou, en présence d'un parterre d'experts autour des questions migratoires et spécifiquement sur l'apport de la diaspora dans les stratégies nationales de développement durable.
C'est sous l'égide du projet d'appui aux initiatives de développement économique et local dans le cadre du programme mondial OIM-PNUD « Making migration work for sustainable development en partenariat avec les collectivités territoriales, le GRDR et l'Agence régionale de développement de Sédhiou et sur financement de la coopération suisse.
Ce forum organisé lundi à Sédhiou s'est penché sur la migration, la coopération décentralisée et le développement économique durable des collectivités territoriales d'ici et d'ailleurs : quelles contributions de la diaspora et des partenaires techniques et financiers pour renforcer ce lien ? Quatre panels sont animés par d'éminents experts dans la perspective de créer une synergie dans les interventions.
« C'est de procéder à la mise en oeuvre de stratégies cohérentes, de plaidoyer et de sensibilisation, pour qu'ensemble, nous allions dans une démarche concertée et rationnelle vers la mise en oeuvre de politiques appropriées contre cette migration irrégulière qui a fini de décimer nos familles », a déclaré Dr Annette Seck Ndiaye, la ministre en charge des Sénégalais de l'extérieur à l'ouverture des travaux.
A l'en croire, la diaspora contribue certes au relèvement des investissements au Sénégal mais à une cadence jusqu'ici faible « c'est la diaspora qui, aujourd'hui, participe au socle social de notre pays par les transferts de fonds. Toutefois, ces transferts de fonds n'ont pas encore apporté les résultats que nous attendons. Ces transferts de fonds qui ont dépassé 2000 milliards de CFA, devraient aujourd'hui appuyer cette frange de la population qui sont les migrants à travers les projets de développement qui leur sont dédiés », dit-elle.
L'interactivité entre les participants au travers des débats a permis de faire des ébauches de solutions sur fond de mise en réseau des projets et programmes. Le chef de l'unité migration du travail, migration et développement durable, migration environnement et changement climatique et coordonnateur national du programme migration au service du développement durable à l'OIM (Organisation internationale pour les migrations) dira pour sa part : « nous sommes à la 3e phase mais au niveau de la deuxième phase qui constituait la phase 1 du projet PAICODELS 1, il y'avait une focalisation surtout sur tout ce qui est formation et formalisation pour leur faire savoir qu'il est possible de rester et de réussir chez eux à travers l'accompagnement des services compétents décentralisés de l'Etat et spécifiquement de l'Agence régionale de développement de Sédhiou », a fait savoir Ibrahima Thiaw, le chef de projet et représentant de la cheffe du bureau OIM.
A signaler que ce projet PAICODELS est mis en oeuvre dans le cadre du programme mondial OIM-PNUD « Making migration work for sustainable development en partenariat avec les collectivités territoriales, le GRDR et l'Agence régionale de développement de Sédhiou et sur financement de la coopération suisse.