Réuni en assemblée générale extraordinaire, le 13 septembre à Brazzaville, le Socle des diplômés des écoles professionnelles (Sdep) a demandé au gouvernement de trouver des solutions idoines à ses revendications dont la mise en place d'une commission tripartite : fonction publique-ministères de tutelle et les partenaires sociaux, détenteurs des récépissés.

Dénonçant, entre autres, l'absence de dialogue entre les partenaires sociaux et les ministères en charge de toutes les questions relatives aux recrutements, ces jeunes sortis des écoles de formation exigent également la publication de tous les textes d'intégration (arrêtés et décrets) campagne 2022, égarés sans motif valable dans le circuit d'approbation ; la publication du quota d'intégration campagne 2023.

Ils ont aussi réclamé l'implication du Sdep dans la commission de réception et de traitement des dossiers de recrutement, campagne 2023, pour, disent-ils, protéger les intérêts des finalistes et d'éviter de léser les ayants droit. A cela s'ajoute la suspension des concours directs à partir de l'année prochaine, jusqu'à recruter au moins la moitié des finalistes au chômage.

« Au regard de ces exigences, le Sdep demande au gouvernement de trouver des solutions idoines auxdites revendications au plus tard le 30 septembre 2023. Dépasser ce délai, le gouvernement sera responsable des conséquences, des manifestations et cortèges à l'endroit des ministères en charge des questions relatives aux recrutements », ont-ils prévenu dans leur déclaration rendue publique à cette occasion.