Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a entrepris une série d'actions visant à protéger les téléspectateurs mineurs contre contenus médiatiques faisant la promotion de l'homosexualité ou présentant des scènes à caractère homosexuel contraires aux valeurs et moeurs de la société burkinabè.
L'organe de régulation a ainsi rencontré les éditeurs et distributeurs de services audiovisuels pour leur repréciser leurs obligations en matière de diffusion de contenu médiatique au Burkina Faso.
Mais il y a surtout le renforcement du dispositif juridique de protection du public jeune contre le contenu nuisible à leur épanouissement en y incluant la question de l'homosexualité parmi les programmes proscrits.
Ce faisant, le gendarme de l'audiovisuel burkinabè entend apporter une réponse aux plaintes de plus en plus fréquentes des citoyens sur ce sujet.
Dans la suite de ces actions, l'organe de régulation a rencontré les professionnels des médias ce jeudi 14 septembre 2023 afin de leur apporter plus d'éclairage sur les dispositions de cette nouvelle décision qui leur a été transmise, afin d'en faciliter l'application.
Nous appelons véritablement les parents à jouer leur rôle
A cette occasion, le Secrétaire général de l'institution, Blagnima Traoré représentant Azize Bamogo le président du CSC, a noté que « la recrudescence des contenus homosexuels est une réalité en raison du fait que les éditeurs télévisuels et des maisons de productions au plan international se sont engagés à promouvoir l'homosexualité ».
Dans son discours, le SG a relevé que les éditeurs de services audiovisuels ont indiqué comprendre l'émoi que soulève cette situation dans la société burkinabè et se sont montrés disposé à appliquer les dispositions que viendrait à prendre le CSC relativement à la question.
Au-delà de la norme édictée par le CSC visant à étiqueter les contenus audiovisuels à connotation homosexuelle dans le but de protéger les mineurs, le président du CSC Azize Bamogo a invité les parents à s'impliquer effectivement pour protéger leurs enfants.
« La disposition à elle seule ne suffit pas, il faut que les parents eux-mêmes contrôlent les contenus télévisuels auxquels leurs enfants sont exposés. Ce pourquoi nous voulons protéger les enfants est présent aussi sur Internet, les parents doivent faire l'effort de contrôler ce à quoi leurs enfants ont accès à travers les portables. Nous appelons véritablement les parents à jouer leur rôle pour qu'on puisse effectivement protéger nos mineurs face aux contenus audiovisuels auxquels ils ont accès », a-t-il insisté.
Sidwaya.info