Dakar — Des attachés parlementaires prennent part à un atelier de formation sur l'évaluation des politiques publiques, ouvert, jeudi à Dakar, a constaté l'APS.
Organisé à l'initiative du ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions par le biais de sa direction des Relations avec les institutions, cet atelier, de deux jours, prend fin vendredi.
" L'objectif de cet atelier de formation, c'est de renforcer les compétences des attachés parlementaires sur les procédures, la méthodologie et les outils d'évaluation des politiques publiques", a dit Seynabou Mbaye, directrice des Relations avec les institutions dudit ministère.
Ce choix, a-t-elle expliqué, s'inscrit "en droite ligne des instructions présidentielles de rénover le service public, d'agir de sorte que les agents publics aient une claire conscience des attentes placées en eux".
Mme Mbaye a rappelé que l'Etat du Sénégal, s'est engagé, depuis 1990, dans un processus d'élaboration et de mise en oeuvre de politiques, de stratégies et programmes intégrés avec comme objectif fondamental une lutte plus efficiente contre la pauvreté et la recherche de l'émergence économique.
»Ce processus d'élaboration des politiques, s'est renforcé par les réformes budgétaires de I'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) adoptées en 2009. Mais également avec la nécessité de développer de nouvelles aptitudes et de disposer de nouveaux outils, dans un contexte fortement marqué par la culture de la performance », a-t-elle ajouté.
Elle a rappelé qu'il revient toujours à l'administration de modifier radicalement nos façons de faire pour une meilleure performance de l'administration publique. C'est pourquoi, " en tant qu'agents de l'Etat, il nous faut nous adapter à la nouvelle dynamique de modernisation de l'administration publique", a-t-elle expliqué.
"Nous devons nous adopter, aux nouvelles tendances comme l'introduction de nouveaux outils permettant un suivi-évaluation plus efficient et efficace des résultats, des actions publiques et des coûts de leur réalisation tout en veillant à ce que les moyens mobilisés permettent de produire les effets attendus de nos politiques sectorielles et d'atteindre les objectifs qui leur sont assignés, a-t-elle encore relevé.