Seychelles: Le pays approuve un accord commercial et économique avec la Turquie

Le Conseil des ministres des Seychelles a approuvé un projet d'accord de coopération commerciale et économique avec la Turquie dans le but de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays.

Le vice-président Ahmed Afif a déclaré jeudi aux journalistes que les discussions entre les Seychelles et la Turquie avaient débuté début 2020 pour permettre le commerce entre les deux pays dans divers domaines.

"Avec le COVID-19, les discussions n'ont pas beaucoup progressé et plus tôt cette année, le gouvernement a décidé de renouer avec la Turquie car nous savons que la Turquie est un pays avec lequel nous échangeons beaucoup. Beaucoup de gens importent des produits de Turquie, nous constatons donc qu'il est important d'avoir un accord avec eux pour que les procédures fonctionnent beaucoup mieux", a-t-il déclaré.

Grâce à cet accord, les deux gouvernements renforceront la coopération en matière d'investissement et de développement dans les domaines de l'agriculture et de l'élevage, de la pêche, des ressources énergétiques et minérales, de la science et de la technologie, du tourisme ainsi que des ressources humaines et des droits de propriété intellectuelle, entre autres.

Le Conseil a également approuvé que les Seychelles concluent un accord de coopération douanière avec la Turquie afin d'améliorer la communication, le renforcement des capacités et l'échange d'informations entre les autorités douanières des deux pays.

L'accord devrait jouer un rôle important dans la facilitation du commerce et le contrôle des frontières, en éliminant les inefficacités et en améliorant la coordination et la sécurité transfrontalières.

Le Conseil des ministres a également approuvé une proposition visant à modifier la loi sur l'entraide judiciaire en matière pénale de 2022. L'amendement vise à permettre au président de désigner tout autre organe statutaire compétent comme autorité agréée pour demander l'entraide judiciaire en matière pénale à d'autres juridictions.

Actuellement, le Bureau du Procureur général (PG) est la seule autorité désignée habilitée à formuler et à répondre aux demandes d'entraide en matière pénale.

L'amendement permettra à d'autres juridictions de rechercher des informations directement auprès d'autres organes statutaires compétents en tant qu'autorité agréée aux Seychelles lorsqu'elles demandent une entraide mutuelle en matière pénale.

"L'amendement proposé vise à permettre au président, par voie réglementaire, de permettre à une autorité agréée de passer directement par la voie diplomatique pour participer à l'échange d'informations ou coordonner l'échange d'informations. Toutes les informations partagées seront copiées au bureau du PG qui restera le réseau qui conserve toutes les informations sur les échanges entre les Seychelles et les autres pays", a-t-il expliqué.

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