Les produits agricoles des districts d'Ambohidratrimo et d'Ankazobe ne devraient plus être commercialisés à l'état brut. Afin d'améliorer le revenu des paysans, il faut mettre en place des unités de transformation, selon le MICC (Ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation).
Dans cette optique, des machines ont été remises hier à ces deux districts, dans le cadre du projet ODOF (One district, One factory). Pour Ambohidratrimo, il s'agit de machines de transformation de tomate en ketchup, en sauce ou en concentré de tomate.
Pour Ankazobe, les machines remises permettront de produire des chips, à partir de patates douces ou de taros. D'après la DRAE (Direction régionale de l'Agriculture et de l'Elevage) Analamanga, le district d'Ambohidratrimo produit annuellement 27 770 tonnes de tomates. La commune de Mahitsy est le principal producteur de la zone. Une production suffisante pour amorcer une production industrielle.
La machine, quant à elle, permet de transformer jusqu'à une tonne par heure. A Ankazobe, la coopérative de producteurs de taro pourra désormais développer ses activités, selon son président Théodore Rakotoamboa, grâce à la pépinière industrielle. En effet, ce district compte désormais commercialiser des produits transformés et envisage même l'exportation de chips.
Bref, la mise en place de pépinières industrielles se poursuit dans les quatre coins du pays. Pour le ministre Edgard Razafindravahy, ce processus devrait permettre de stimuler la croissance économique.