Au cours de sa récente sortie médiatique, l'ancien candidat à la présidence, le professeur Noël Tshiani Muadiamvita a tenu à rassurer que sa proposition de loi visant le verrouillage des fonctions régaliennes aux seuls congolais nés de pères et des mères congolais, fera l'objet de débat au cours de la session parlementaire de septembre dont le début est imminent. A cette occasion, il a précisé que cette loi n'a aucune ambition de diviser la nation. Notamment, n'a pas été dressé pour éliminer un quelconque individu. Selon cet homme politique, la loi qu'il a initiée vise à protéger la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale et à renforcer l'indépendance de la RDC en tant que pays.
«Dans tout les pays du monde, il y a des lois qui ont été proposées, discutées et adoptées. Dans une démocratie comme celle de la RDC, la loi Tshiani de père et de mère, a été proposée, annoncée par un parlementaire, par un député national, honorable Nsingi Pululu. On l'a déposée au parlement, on a suivi la procédure, le parlement l'a programmée pour débat et vote lors de la session de mars 2023. Malheureusement, le temps n'a pas permis que cela ait lieu. Je comprends que la proposition va être soumise encore au débat et au vote lors de la session de septembre 2023, qui va commencer le 15 septembre», a précisé Noël Tshani.
A la question de se situer si cette loi a déjà été alignée, il l'a confirmée. « Elle a déjà été alignée à la session de mars 2023. Il s'est fait juste que, le temps n'a pas permis l'examen, le vote là-dessus. Maintenant, une fois qu'elle a été alignée à la session de mars, automatiquement elle est versée dans ce qu'on appelle les arriérés législatifs, qui seront automatiquement examinés lors de la prochaine session parlementaire. Donc, la session de septembre va examiner la loi Tshiani de père et de mère », a-t-il clarifié. Et d'ajouter : « Maintenant, j'invite tout le monde qui a des opinions contraires, à venir donc se défouler au niveau de l'Assemblée nationale, à donner son avis pour ou contre », dit-il.
Cependant, l'ancien candidat à l'élection présidentielle a mis en garde toutes les personnes qui désorientent le public en leur donnant des fausses informations, pointant cette loi comme une loi qui divise. Pour lui, la loi Tshiani reste une option essentielle pour accéder aux fonctions de souveraineté. C'est-à-dire, il faut être congolais d'origine, né de père et de mère congolais d'origine. A l'en croire, il faut également que le candidat à la présidence de la République ait comme première dame ou future première dame, une congolaise d'origine, née de père et de mère congolais d'origine.
L'ancien candidat à la présidence a tenu à souligner que cette loi n'est pas une loi raciste. «Nous ne faisons pas des lois pour éliminer un individu... nous ne disons pas que les autres congolais qui ne remplissent pas ces critères ne sont pas congolais ; nous sommes tous égaux, nous avons droit à tout dans notre pays, on peut tout faire dans notre pays, on peut être ministre des sports, on peut être ministre du tourisme, on peut être président de club de football... », a-t-il souligné.