Angola: Le CNA apprécie le Plan national d'action sur l'eau

Luanda — Le Conseil National de l'Eau (CNA, sigle en portugais) a examiné jeudi, à Luanda, le Plan d'action sur les eaux pour la période 2023/2027.

Selon le communiqué de presse de la 8ème session ordinaire du Conseil de l'Eau, dirigée par la Vice-présidente de la République, Esperança da Costa, le plan comprend un ensemble d'activités, de visions et de perspectives à court, moyen et long terme.

Le plan est conforme à la Stratégie à long terme - « Angola 2050 » et aux plans d'action pour le secteur de l'énergie et de l'eau 2018-2022/2023-2027, le plan national de l'eau, le plan de développement général et d'utilisation des ressources en eau des bassins hydrographiques et la structure interne du Conseil National de l'Eau.

Selon le document, au cours de la période 2017-2022, les règlements de fonctionnement des commissions et du secrétariat permanent ont été élaborés, des accords ont été conclus dans le cadre des commissions internationales de bassins fluviaux et l'approvisionnement en eau a été amélioré dans le cadre de la lutte contre la sécheresse dans le sud du pays.

Le CNA a réaffirmé son intérêt pour l'achèvement de la révision et la mise à jour de l'Accord de 1969, relatif à l'utilisation des ressources en eau du bassin du fleuve Cunene entre les Républiques d'Angola et de Namibie, et la régularisation des concessions pour l'utilisation des ressources en eau avec un grand impact économique, social et environnemental.

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Les membres du CNA ont analysé la gestion du projet hydraulique de Cunene, visant à assurer une conservation adéquate du "Système Cafu", au moment où s'achève la première phase des projets structuraux pour lutter contre les effets de la sécheresse dans le sud de l'Angola, vers une gestion technique et socio-économique durable.

La 8ème session ordinaire du CNA a également évalué la proposition de règlement portant création, structuration, organisation et fonctionnement des conseils de bassin, dont l'objet est d'assurer la coordination et l'articulation entre les différents secteurs du droit public et privé, y compris les collectivités locales dans le cadre de la planification, de la gestion et de l'utilisation des ressources en eau.

La réunion a analysé les critères d'élaboration des plans directeurs municipaux d'eau et d'assainissement, en tenant compte des aspects physiques, technologiques, économiques, institutionnels et sociaux, en mettant l'accent sur l'approvisionnement des centres urbains et des populations rurales.

Le Conseil National de l'Eau a évalué les stratégies de lutte contre l'exploitation irrégulière de l'eau à Luanda, visant à assurer la distribution régulière de l'eau aux municipalités de la capitale, où l'Entreprise provinciale des eaux (EPAL) aurait besoin d'au moins un milliard de mètres cubes, contre le 781.000,00 m3 actuels.

Les membres du Conseil ont été informés des progrès réalisés dans la lutte contre les maladies d'origine hydrique, telles que la diarrhée aiguë, la fièvre typhoïde et l'hépatite, ainsi que les maladies tropicales négligées d'origine hydrique, telles que la schistosomiase, les helminthiases et la dracunculose (ver de Guinée).

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