Un atelier de formation de recherche et action en matière de droits humains a été organisé hier, jeudi 14 septembre, à l'initiative de la Coalition sénégalaise des droits humains.
Le but de cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs organisations des droits humains venus d'un peu partout à travers le pays, consiste à inculquer aux acteurs un certain nombre d'aptitudes et connaissances professionnelles. L'idée de cette activité, d'après Seydi Gassama, président de la COSEDDH, c'est que chaque organisation puisse produire un rapport d'activité annuel et le diffuser.
Un atelier de formation sur la recherche en matière des droits humains conduite par des experts issus de la société civile, mais aussi le système des Nations Unies a été organisé hier, jeudi 14 septembre 2023, à l'initiative de la Coalition sénégalaise des organisations de droits humains. « La session d'aujourd'hui, qui va durer trois jours porte sur la recherche. C'est un travail qui demande des aptitudes, qui demande des qualifications et qui est très professionnel. », a souligné Seydi Gassama, président de la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH), non moins directeur exécutif de Amnesty International section Sénégal.
Devant cet état de fait, le président de l'COSEDDH d'indiquer : « Il est important que les organisations des droits humains qui sont ici au Sénégal, qui sont constitués de bénévoles puissent avoir ces aptitudes-là, de sorte qu'ils puissent travailler de façon beaucoup plus rigoureuse et éviter des situations dans lesquelles ils pouvaient se retrouver en conflit soit avec des individus, soit avec l'Etat».
«C'est cette rigueur et professionnalisme que nous voulons inculquer à toutes les organisations du Sénégal. Nous voulons que chaque organisation au Sénégal puisse produire un rapport annuel et le diffuser. Que ça ne soit pas seulement Amnesty qui produit un rapport annuel, mais que toutes les organisations, même celles qui sont dans les régions, puissent chaque année produire un rapport annuel publié et qui permet aux Sénégalais de savoir le travail qu'il a fait sur toute la rigueur que cela demande », a affirmé le directeur exécutif de Amnesty International section Sénégal.
D'où l'intérêt pour les défenseurs des droits humains, selon M. Gassama, de s'entourer de toutes les précautions pour éviter d'être accusé de quoi que ce soit. Et de déclarer : « Dans le travail que nous faisons, il faut s'entourer de toutes les garanties pour éviter d'être accusé de diffuser de fausses nouvelles ou d'être accusé de diffamer. Et c'est cette garantie et cette rigueur que nous voulons inculquer à nos membres à travers cette session de formation. »