Dakar — Le directeur général des infrastructures et du désenclavement, Mamadou Assane Camara, a insisté, vendredi, sur l'importance de la réforme menée dans le domaine des transports au Sénégal, dans le but d'améliorer la mise en oeuvre des politiques publiques dudit secteur.
" (...) il a été noté que plusieurs doléances parvenaient difficilement, le monitoring n'était pas fait de façon régulière. Au vu de tout cela, nous avions pensé qu'il était nécessaire d'opérer une réforme pour améliorer la mise en oeuvre des politiques publiques au niveau de ce département ministériel [Infrastructures, Transports et Désenclavement]", a-t-il déclaré.
M. Camara intervenait lors de la cérémonie d'installation officielle du nouveau directeur général régional des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement de Dakar.
Selon lui, cette réforme a non seulement permis la création d'une nouvelle unité de coordination des projets et des programmes, mais aussi celle de deux directions générales.
Dans le cadre de cette réforme, l'une des préoccupations du ministère a consisté à rapprocher ses services des populations.
Il a rappelé qu'elle a été opérée pour améliorer l'efficacité et l'efficience du ministère dans la mise en oeuvre des politiques publiques.
"Nous savons qu'une réforme, quand elle est faite, il y a toujours des interrogations, parfois des incompréhensions ou des résistances, mais nous sommes amenés à conduire ce changement et invitons l'ensemble des parties prenantes à jouer le jeu", a-t-il souligné.
Il a rappelé le rôle que joue le ministère des Infrastructures au Sénégal, faisant observer que de 2012 à maintenant, le Sénégal est passé de 4000 à 6000 km de routes revêtues.
"En 2012, il n'y avait pas encore un réseau autoroutier dense. On espère qu'en 2026, on sera à près de 500 km d'autoroutes", a-t-il notamment ajouté.