Le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso a salué, vendredi 15 septembre, le dépôt du projet du budget 2024 dans le délai constitutionnel.
Il l'a dit lors de son discours à l'ouverture de la session budgétaire de septembre, au Palais du peuple.
Christophe Mboso s'est également réjoui de voir l'exécutif national déposer, en même temps, le projet de loi de reddition des comptes de la loi des finances de l'exercice 2022.
« Je félicite le gouvernement de la République d'avoir déposé au bureau de notre chambre dans le délai requis le projet de loi des finances de l'exercice 2024 ainsi que le projet de loi de reddition des comptes de la loi des finances de l'exercice 2022 », a-t-il souligné.
D'après Christophe Mboso, cette session (NDLR : de septembre) sera la plus courte de la législature car elle sera clôturée un mois plus tôt afin de permettre aux parlementaires d'aller en campagne électorale.
Il a également indiqué que les travaux de cette session porteront prioritairement sur l'examen de la loi portant reddition des comptes et du budget 2024 déposé le même vendredi.
Bahati Luwebo contre les conditions sociales difficiles
Pour sa part, le président du Sénat, Bahati Lukwebo a déploré les conditions sociales difficiles dans l'application du budget 2023.
Il a estimé que cette situation devra absolument être résolue à travers le budget 2024.
« Force de constater qu'à mi-parcours les résultats attendus n'ont pas été atteints. C'est ainsi que j'invite le gouvernement à utiliser le mécanisme constitutionnel de dépôt de la loi rectificative des finances pour corriger les écarts budgétaires », a-t-il fait savoir.
Pour éviter l'amenuisement du pouvoir d'achat de la population, Bahati Lukwebo a souhaité que le budget 2024 soit adopté en tenant compte de la conjoncture économique de prévisions face aux monnaies étrangères.