Une délégation ivoirienne conduite par Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil Café-Cacao, s'est rendue à Bruxelles (Belgique) du 11 au 15 septembre 2023 en vue d'engager un plaidoyer pour faciliter les exportations du café et du cacao ivoirien vers le marché de l'Union européenne.
L'information a été rapportée dans un communiqué transmis le vendredi 15 septembre 2023 à la presse.
Selon le communiqué, cette mission intervient dans le cadre de l’entrée en vigueur du règlement européen sur la déforestation et la directive sur le devoir de vigilance des entreprises.
« L’objectif est de faciliter les exportations du cacao et du café ivoirien vers le marché de l’Union européenne », explique la note.
Par ailleurs, le communiqué souligne que cette mission a permis d’avoir des « échanges fructueux de très haut niveau » avec les principaux responsables de l’Union européenne.
Pour la délégation ivoirienne, précise le document, il s’agissait de présenter les efforts de la filière café-cacao dans le domaine de la durabilité, initiés depuis 2018.Notamment, les progrès enregistrés en matière de traçabilité, de mise en œuvre de la Norme africaine ARS 1000 pour le cacao durable et de protection de la forêt.
« Cette mission a aussi permis à la Côte d’Ivoire et à l’Union européenne de se rendre compte de la synergie de vue et d’action qui les lie et de rassurer les producteurs et les consommateurs sur la volonté commune de tout mettre en œuvre afin de faire de la durabilité le socle d’une filière café-cacao plus responsable et plus équitable », a-t-on appris également.
Au terme de cette mission, a conclu le communiqué, les parties ont convenu de poursuivre les échanges à travers la représentation diplomatique de la Côte d’Ivoire en Belgique et les contacts initiés au cours de ces rencontres, afin de faciliter les exportations des produits café et cacao sur le marché de l’Union Européenne. La délégation ivoirienne à cette mission, était composée Conseil du Café-Cacao (Régulateur), de la Primature, du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, du ministère des Eaux et Forêts et de certains industriels du cacao.