En Libye, six jours après les inondations provoquées par la tempête Daniel, dans l'Est du pays, les recherches se poursuivent mais l'espoir de retrouver des survivants s'amenuise. Le camp du maréchal Haftar s'est exprimé sur la situation, vendredi 15 septembre au soir.
C'est le porte-parole du maréchal Haftar qui s'est exprimé et qui évoque des besoins énormes pour la reconstruction. Un photographe de l'AFP évoque des scènes de désolation, à Derna : des bâtiments emportés par les flots ou encore des véhicules fracassés contre les murs. À Al Bayda, à une centaine de kilomètres de là, les habitants nettoient les monticules de boue, dans les maisons et sur les routes.
Six jours après les inondations provoquées par la tempête Daniel, les opérations de recherche et de secours se poursuivent. Les bilans varient selon les sources, mais s'établissent à plus de 3 000 morts. Les Nations unies évoquent aussi au moins 10 000 disparus. Selon le ministre de la Santé du gouvernement de l'Est, une centaine de corps ont été découverts et enterrés, vendredi. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) évoque par ailleurs 38 000 déplacés. Plusieurs organisations humanitaires alertent sur les risques de maladies liées à une éventuelle contamination de l'eau.
Ce samedi 16 septembre, un troisième avion français devait décoller pour apporter le reste du matériel destiné à l'installation d'un hôpital de campagne. L'ONG Médecins sans frontières décrit une situation chaotique et réclame une coordination urgente de l'aide. La situation politique, avec deux gouvernements rivaux - l'un à Tripoli et l'autre à l'Est -, semble compliquer le travail des équipes.