Congo-Brazzaville: Journée internationale de la protection de la couche d'ozone - Les subsistances toxiques doivent être interdites

En ce jour commémoratif de la vingt huitième Journée internationale de la protection de la couche d'ozone célébrée, le 16 septembre, le gouvernement congolais par le biais de la ministre de l'Environnement, du Développement durable, et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a lu le message relatif à cette journée, mettant en garde les fabricants de gaz qui détruisent la couche d'ozone.

La couche d'ozone est essentielle pour notre planète, car elle agit comme un bouclier protecteur contre les rayons ultraviolets nocifs du soleil. C'est grâce à elle que la vie sur terre prospère. Cependant, cette couche vitale est menacée par les émissions de substances nocives. Ces substances causent beaucoup des dégâts environnementaux irréversibles et propagent de maladies graves comme les cancers de la peau et les cataractes oculaires.

Les produits chimiques nocifs tels que les chlorofluorocarbures (CFC) et les halons, qui contiennent du chlore et du brome (HFC), appauvrissent la couche d'ozone et sont capables de la détruire. Ces gaz sont massivement utilisés dans la fabrication des produits du quotidien comme : les réfrigérateurs, les climatiseurs, les aérosols, les extincteurs ou les mousses d'isolation.

Les engagements pris par le Canada dans le cadre du protocole de Montréal s'inscrivent dans le plan de réduction des émissions pour 2030, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d'ici à 2030. Ajouté à ce protocole, un autre accord mondial appelé « Amendement de Kigali » de 2016 auquel le Congo a également ratifié, lequel prévoit la diminution et la disparition des HFC, ces substituts de deuxième génération aux CFC et qui se sont relevés de redoutables contributeurs au réchauffement climatique.

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« Si le protocole de Montréal n'existait pas, nous serions d'ores et déjà confrontés à la réalité d'une terre brûlée et à des hausses de températures nettement au-dessus de celle que nous enregistrons, car ces gaz toxiques ne sont pas que des mangeurs d'ozone, ce sont aussi de puissants agents d'effet de serre. Nous devons donc rester vigilants pour éviter tout retour en arrière et garder présent à l'esprit que le processus de guérison de la couche d'ozone est long et fragile », a fait savoir la ministre.

Cet accord international signé par 24 pays est considéré aujourd'hui comme une réussite environnementale. Le résultat est là, la couche d'ozone se reconstitue peu à peu et si les politiques actuelles restent en place, c'est un grand péril pour l'humanité qui a été évité.

Le Congo a mis en place une stricte législation du contrôle en soumettant l'introduction de ces substances à des licences d'importation exclusivement réservées aux gaz dits naturels et non polluants.

A cette occasion, la ministre a mis en garde contre tout trafic illicite destiné à contourner cette règlementation et a rappelé que la loi est là pour punir les contrevenants. Elle a également appelé les professionnels de l'industrie du froid ainsi que les importateurs d'équipements frigorifiques et des climatiseurs au sens de responsabilités en privilégiant systématiquement l'usage des gaz naturels.

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