Les chefs d'Etat du Burkina, du Mali et du Niger ont signé, le samedi 16 septembre, la Charte du Liptako- Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES). L’objectif de cette alliance est d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle au profit des populations des trois pays. Les Parties contractantes s'engagent à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et la criminalité en bande organisée dans l'espace commun de l'Alliance.
Elles œuvreront, en outre, à la prévention, la gestion et au règlement de toute rébellion armée ou autre menace portant atteinte à l'intégrité du territoire et à la souveraineté de chacun des pays membres de l’Alliance, en privilégiant les voies pacifiques et diplomatiques. L'usage de la force pour faire face aux situations de rupture de la paix et de la stabilité se fera également en cas de nécessité.
Juste avant, le Président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a reçu en audience, ce samedi dans la matinée, une délégation de la hiérarchie militaire russe.
Selon le service presse de la présidence du Faso, « cette audience fait suite aux échanges entamés lors de la participation du Capitaine Ibrahim TRAORE au 2è sommet économique et humanitaire tenu à Saint-Pétersbourg en fin juillet 2023. Avec la délégation russe, il a donc été question de l'opérationnalisation de certains engagements mutuellement pris par les deux Etats notamment sur le plan militaire. »
A l'issue de l’audience, la délégation de la hiérarchie militaire russe a eu une séance de travail avec la hiérarchie militaire burkinabè, sous la présidence du ministre d'état en charge de la Défense, le Colonel Major Kassoum Coulibaly.
A noter que les trois pays signataires font face depuis quelques années, à une menace djihadiste