Le Président de la Transition guinéenne quittera Conakry ce lundi 18 septembre 2023 pour les États-Unis d'Amérique où il prendra part à la 78ème session ordinaire de l'Assemblée Générale des Nations Unies, a appris Africaguinee.com de sources officielles
Selon l'annonce officielle faite ce dimanche 17 septembre 2023 par la Présidence de la République, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, s'envolera pour New York où il prendra part aux travaux de la 78ème session ordinaire annuelle de l'Onu.
La note consultée par notre source précise que ce voyage s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques et de coopération entre la République de Guinée et le reste du monde.
Le cérémonial de départ est prévu à 8 heures à l'Aéroport International Ahmed Sékou TOURÉ, souligne la Présidence. À New York, une réunion tripartite entre les dirigeants de l'Onu, de l'Ua et de l'Ue
À New-York, plus de 140 dirigeants sont attendus pour l'Assemblée générale de l'Onu qui commence la semaine prochaine. En amont de cette assemblée, une réunion qui n'avait pas eu lieu depuis quatre ans e était convoquée ce dimanche 17 septembre entre ses dirigeants : une tripartite entre l'Onu, l'Union africaine (Ua) et l'Union européenne (Ue). Ajoute Rfi.
Si les fonctionnaires des trois institutions travaillent quasiment quotidiennement ensemble, leurs dirigeants ne s'étaient pas assis autour de la même table depuis quatre ans : Antonio Guterres pour l'Onu, le président de la Commission de l'Ua, Moussa Faki Mahamat, et le commissaire à la paix et à la sécurité Bankole Adeoye et pour l'Ue, le président de la Commission européenne, Charles Michel, et son ministre des Affaires étrangères, Josep Borrell.
Ils devraient en principe passer 90 minutes ensemble, une exception dans l'emploi du temps d'Antonio Guterres qui enchaîne cette semaine des rendez-vous bilatéraux toutes les 20 minutes, précise notre correspondante à New York, Carrie Nooten. Ils devraient discuter de la candidature de l'Afrique au G20, des situations au Sahel, dans la Corne de l'Afrique ou dans les Grands Lacs. Mais aussi des migrations, ainsi que de la solidarité nécessaire entre européens et africains.
L'Union européenne pourrait également donner un signal politique fort, si elle se prononce officiellement en faveur d'une réforme de l'architecture internationale financière, et propose d'accéder à la demande des pays africains en ce sens. Enfin, un autre gros dossier devrait être évoqué : le financement des opérations de paix africaines, directement du budget régulier des Nations unies. C'est une proposition poussée par le Ghana, actuellement au Conseil de sécurité. La Chine et les États-Unis s'emploient à freiner les choses alors qu'ils savent très bien que l'Onu n'acceptera pas tant que les missions de l'Ua ne s'alignent pas sur les critères d'exigence des Nations unies.