Sénégal: Louga - Des jeunes financés pour lancer des activités génératrices de revenus

Louga — La présidente du Mouvement des innovateurs servant en synergie pour l'avancée de Louga ( MISSAL), Fatoumata Binetou Rassoul Diallo, a octroyé, samedi, à dix jeunes entrepreneurs un financement de 2 500 000 FCFA afin de leur permettre de démarrer une activité génératrice de revenus.

"Nous avons financé aujourd'hui dix jeunes dont chacun a reçu une sommes de 250.000 FCFA pour démarrer une activité génératrice de revenus afin qu'ils ne bravent pas la mer, en empruntant des pirogue pour aller l'étranger au prix parfois de leurs vies", a-t-elle déclaré, à l'issue d'une journée portes ouverte des jeunes du MISSAL.

Elle a réitéré sa "ferme volonté et sa détermination à travailler davantage pour Louga, en accompagnant surtout les jeunes et les femmes, afin qu'il puissent améliorer leurs conditions de vies".

"Tous les bénéficiaires de ces financements ont déjà leur entreprise. Alors, nous les finançons pour qu'ils améliorent leurs business ou démarrent de nouvelles activités génératrices de revenus", a-t-elle précisé.

Selon elle, "quand on travaille pour le développement ou le bien-être de sa communauté, on ne doit pas baser ses actions sur des échéances électorales ».

"Nous sommes tous des parents, alors nous devons tous nous tenir debout pour aider les jeunes afin qu'ils tournent le dos aux pirogues qu'ils utilisent pour braver la mer avec l'espoir d'aller en Europe, parce que beaucoup parmi eux meurent en mer", a-t-elle lancé.

Le coordonnateur des jeunes du MISSAL, Mbaye Soumaré, justifie l'organisation de cette journée portes ouvertes par la volonté de »sensibiliser les jeunes".

Il a salué « cette initiative de la présidente du MISSAL », qui »vise à motiver les jeunes et à leur permettre de pouvoir démarrer ou renforcer leurs activités génératrices de revenus ».

« La présidente du MISSAL est un exemple pour la jeunesse parce qu'elle a démarré avec 150.000 FCFA avant de devenir cette opératrice économique qu'elle est aujourd'hui. Donc, on peut étudier au Sénégal, y investir et y réussir », a-t-il fait valoir.

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