La Commission épiscopale justice et paix du Burkina (CJP) a organisé la cérémonie de remise de prix de la IIe édition du Prix du journalisme sur la paix et la cohésion sociale (PJPCS), le vendredi 15 septembre 2023, à Ouagadougou. Parmi huit autres lauréats, le correspondant de l'Agence d'information du Burkina (AIB) a obtenu le premier prix et le chef du service régional des Editions Sidwaya du Sahel, Souaibou Nombré s'est adjugé le deuxième prix en presse écrite.
Dans le but de susciter plus d'engagement chez les hommes et femmes des médias burkinabè sur des sujets relatifs à la paix et à la cohésion sociale, la Commission épiscopale justice et paix (CJP) a récompensé les meilleurs journalistes dans toutes les catégories, le vendredi 15 septembre 2023, à Ouagadougou, lors d'une cérémonie. C'était à l'occasion de la IIe édition du Prix du journalisme sur la paix et la cohésion sociale (PJPCS). En effet, selon le jury, les médias, à travers leurs productions, militent au retour de la paix et de la cohésion sociale.
Selon le Secrétaire général adjoint (SGA) de la Conférence épiscopale Burkina Faso-Niger, l'abbé Denis Sandwidi, l'objectif de cette activité dénommée, Initiative paix au sahel vise à contribuer à la paix, la cohésion sociale et la réponse humanitaire au Burkina Faso, à travers l'éducation, la communication, le dialogue interreligieux, la gestion du traumatisme et l'assistance humanitaire des Personnes déplacées internes (PDI). Par ailleurs, les journalistes ont été appelés à utiliser leur plume dans la quête de cette accalmie.
« Les journalistes ont été identifiés comme des acteurs incontournables de la paix et du vivre-ensemble », a souligné l'abbé Denis Sandwidi. Sur les 31 oeuvres postulées, dix ont été retenues pour le prix, notamment trois en presse en ligne, trois en presse écrite, trois en radio et une en télévision. A entendre le président du jury, l'abbé Paul Da, plusieurs critères de sélection ont permis de classer les oeuvres méritantes. Les Editions Sidwaya a été honorée, dans la catégorie presse écrite, à travers le correspondant de l'Agence d'information du Burkina (AIB), Apollinaire Kam qui a obtenu le premier prix d'une valeur de 300 000 FCFA et le chef du service régional des Editions Sidwaya du Sahel, Souaibou Nombré, bénéficiaire du deuxième prix de 200 000 FCFA.
Améliorer les compétences rédactionnelles
Le jury a recommandé aux candidats et à la CJP d'améliorer les compétences rédactionnelles, les soins dans les productions, préciser les formats de productions audio et télé. Aux organisateurs, il a suggéré de mieux canaliser les productions, d'instituer un règlement intérieur pour ce prix, etc. En outre, l'abbé Paul Da a souhaité des séances de formation pour renforcer le professionnalisme des communicateurs et des journalistes. A leur tour, les lauréats ont exprimé leur gratitude à la CJP pour ses récompenses (attestation et chèque).
Apollinaire Kam a précisé qu'il a été lauréat avec son oeuvre, le conflit Orodara-Moussodougou : quand la parenté à plaisanterie désarme les coeurs. « Ce trophée est un mérite. J'ai été ému de constater que mon oeuvre a été primée. Et ce prix, je le dédie à l'ensemble des journalistes de la maison commune et particulièrement, à la rédaction de Sidwaya Bobo-Dioulasso », a-t-il spécifié. Cependant, il a déclaré avoir rencontré un certain nombre de difficultés pour sa production, surtout que son sujet a porté sur un conflit qui date des années 1950 et a dégénéré dans les années 2000.
Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a assuré que son institution va apporter sa contribution aux prochaines éditions. « Je pense que ce sont vos qualités professionnelles qui ont été primées. Je vous exhorte à être des journalistes engagés et professionnels attachés à l'éthique et à la déontologie du métier», a-t-il souhaité.