Madagascar: Visibilité internationale

Et de quatre. Après la réserve naturelle du Tsingy de Bemaraha, la forêt humide de l'Atsinanana, et la colline royale d'Ambohimanga, c'est au tour des forêts sèches de l'Andrefana d'être inscrites à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Visibilité internationale

Fruits des efforts de longue haleine fournis par l'administration avec, en tête le ministère de l'Environnement et du Développement Durable (MEDD), d'une part et des organismes nationaux et internationaux pour la protection de l'environnement, de l'autre, cette inscription aura des impacts positifs sur plusieurs plans. Elle aura avant tout le mérite d'apporter une meilleure visibilité internationale, non seulement du bien inscrit, mais de l'ensemble du pays. Avec ce que cela suppose de meilleure attractivité touristique.

L'histoire enseigne en effet que les sites inscrits enregistrent une augmentation considérable du nombre de visiteurs. Le cas du Tsingy de Bemaraha, une des meilleures destinations du tourisme mondial en témoigne. Mais cet aspect lié au développement touristique n'est qu'une partie infime des avantages tirés de cette inscription au patrimoine mondial qui fait surtout et avant tout office de facteurs de prise de conscience des autorités et des citoyens sur l'importance de la préservation du site inscrit.

Elle invite les communautés riveraines à mieux comprendre ce qui les entoure et les incite à avoir une autre vision des espaces et des lieux de proximité qu'ils avaient tendance à négliger quand ils n'étaient pas encore inscrits.

Par ailleurs, cette inscription implique obligatoirement de la part des dirigeants un engagement international pour une meilleure protection des biens inscrits. C'est ainsi que l'UNESCO impose une surveillance des biens par le biais d'outils tels que les rapports périodiques, les plans de gestion pour chaque bien, devenu obligatoire depuis 2007.

En somme, les biens du patrimoine mondial nécessitent un niveau de gestion renforcé. Une bonne gestion qui est aussi la porte ouverte à l'assistance financière internationale liée à ces biens protégés comme le Fonds pour l'Environnement Mondial.

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