Après la première édition l'Institut Africaine de Santé Moderne (IASM) a renouvelé sa confiance à Mame Boye Diao, désormais candidat à l'élection présidentielle 2024, en portant sur sa personne, le parrainage de la seconde édition de la cérémonie de graduation des promotions 2019, 2020, 2021 tenue avant-hier, samedi 16 septembre. A cette occasion, l'ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) a profité cette tribune pour soulever quelques défis persistants qui gangrènent la santé publique au Sénégal.
Toutefois, malgré ces obstacles, le candidat à la candidature de l'élection présidentielle de février 2024 rassure qu'il n'y a pas péril en la demeure dans son Sénégal nouveau qu'il entend bâtir. Le candidat de la coalition pour un Sénégal nouveau a met sur la table quelques pistes de solutions.
Selon Mame Boye Diao, président de la coalition pour un Sénégal nouveau, « La santé publique au Sénégal mérite notre attention la plus sérieuse et notre engagement le plus résolu. La question des ressources médicales et la disparité dans l'accès au soin de santé, ce sont des défis persistants et qui exigent une action collective immédiate »
Toutefois, malgré ces obstacles, le président de la coalition pour un Sénégal nouveau a rassuré qu'il n'y a pas péril en la demeure. « Mais, je tiens à vous rappeler que malgré ces obstacles il y a de l'espoir : De l'espoir pour des solutions innovantes, de l'espoir pour un avenir meilleur en matière de santé pour tous les sénégalais », a-t-il rassuré.
Pour commencer, l'ancien directeur de la caisse des dépôts et consignations met l'accent sur la question de la démocratie en matière de santé. « J'insiste sur la question de la démocratie en matière de santé, parce qu'elle est fondamentale. Il faudrait qu'on continue l'inclusion des acteurs de la santé. Il n'y pas de plateforme nationale pour la participation des citoyens dans la prise des décisions en matière de santé dans notre pays. Et c'est une exigence qui doit être posée, parce qu'elle permettra de prendre de nouveaux input pour définir une meilleure approche en matière de politique sanitaire », dixit le candidat déclaré.
En même temps, nous devrons veiller après avoir élevé les droits et participations des usagers. Parce que les patients sont souvent mal informés sur leur droit et sur leur responsabilité.
Par ailleurs, abordant la question sur la médecine traditionnelle, le maire de Kolda s'inspirant de l'exemple de la Chine, qui a réussi intégré la médecine traditionnelle chinoise dans son système de santé moderne, estime qu'il est important que des mécanismes soient définis par les scientifiques pour des validations de solutions qui sont proposées par ces praticiens et pour des mécanismes d'évaluations de connaissances. Et d'indiquer : « Il est important que la médecine soit absorbée dans un processus très novateur mais très scientifique qui permettent qu'il puisse jouer son rôle dans la politique de santé publique de notre pays. Et, c'est pourquoi aussi, nous devons mettre un focus supplémentaire sur la recherche et la réglementation. Il est crucial de valider scientifiquement tous les remèdes traditionnels avant l'intégration. »
En outre, évoquant l'idée de la surveillance épidémiologique, le candidat de la coalition pour un Sénégal nouveau mise sur l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) pour anticiper sur la question. « Sur la surveillance épidémiologique, je pense qu'il faudrait que nous profitions de l'intelligence artificielle pour analyser les données santé qui peuvent prévoir une à deux semaines avant que les épidémies se produisent », a-t-il proposé.