Congo-Brazzaville: Hydrocarbures - La pénurie de gaz butane perdure à Brazzaville

Depuis quelques semaines, une pénurie de gaz est observée à Brazzaville. Une situation qui a occasionné une augmentation du prix des bouteilles de gaz butane par certains revendeurs.

Les habitants de la capitale congolaise éprouvent de plus en plus de difficultés à remplir leurs bouteilles de gaz butane, produit précieux, essentiel à leur vie quotidienne. Dans plusieurs points de vente à Brazzaville, les bouteilles de gaz butane sont désespérément vides.

De longues files d'attente sont observées devant les dépôts de gaz de la ville. Hommes et femmes attendent des heures. Et pour s'en procurer, les particuliers comme les professionnels doivent bien souvent s'armer de patience.

Comme d'habitude, cette pénurie affecte l'ensemble de la chaîne : foyers, grossistes, commerçants... La raréfaction du produit se répercute sur les prix qui ont littéralement flambé. « Au lieu de 6500, j'ai déboursé dix mille francs CFA pour avoir la bouteille de gaz B12, vous voyez à quel point cela impacte la popote », déplore Cynthia, une ménagère. Cette augmentation abusive du prix des bouteilles de gaz par certains revendeurs est observée dans bon nombre de dépôts.

Les revendeurs, quant à eux, se défendent de vouloir profiter de la pénurie pour améliorer leur trésorerie et imputent cette augmentation des prix aux « tracasseries » qu'ils endurent pour ravitailler les commerces.

Selon un tenancier, cette rareté serait due à un problème d'approvisionnement.

Pour faire face à cette crise du gaz butane, certains Brazzavillois se tournent à nouveau vers le bois de chauffe ou le charbon qui subit à son tour la même loi de l'offre et de la demande. De 5000F, il se négocie actuellement à 6500 F voire 7000 F.

Pour l'heure, aucune source officielle n'a communiqué sur cette pénurie. En attendant, un appel est lancé aux autorités, pour qu'une solution rapide soit trouvée à cette pénurie de gaz qui vient une fois de plus fragiliser les ménages qui subissent déjà de plein fouet la hausse des prix des denrées alimentaires.

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