Les femmes journalistes sont au coeur des préoccupations de l'organisation qui considère qu'elles sont très mal considérées et mal traitées sur des prétextes fallacieux.
Durant deux (2) jours, face à une vingtaine de femmes de médias, plusieurs thèmes ont été abordés. Différentes thématiques ont été développées par des facilitateurs et facilitatrices professionnels des médias qui ont partagé leurs expériences avec les femmes journalistes venues de plusieurs médias de la capitale.
À cette occasion, Mme Sokhna Diya, Représentante Afrique de la FIJ, a invité les femmes journalistes à plus de responsabilité dans l'exercice de leur métier. « Ayez confiance en vous, même si vous devez obtenir les postes de responsabilités, il faut l'obtenir par mérite. Il est donc nécessaire pour nous femmes de médias de prendre des précautions pour être à l'abri des discriminations sur les lieux de travail et surtout lorsqu'il s'agit des femmes journalistes ».
À l'issue des travaux, les participantes se sont réjouies de la qualité de la formation reçue, de la méthodologie utilisée par les facilitateurs et les facilitatrices, des échanges fructueux au cours des débats, et surtout de la maîtrise tant soit peu du rôle et de la responsabilité du journaliste dans la couverture médiatique des conflits, des manifestations ou des conflits communautaires. Elles ont souhaité que ce genre de formation se multiplie en vue de renforcer davantage la connaissance des femmes de médias sur les notions liées aux multiples formes de Violences basées sur le genre (VBG) afin de lutter contre ce fléau. Pour plus d'impact et de durabilité, les participantes ont sollicité que l'UJT initie la formation des formatrices et formateurs en journalisme et genre pour plus de transfert de compétence.