Niger: Le parti de Mohamed Bazoum s'oppose à toute intervention militaire

Mohamed Bazoum , ancien president du Niger (photo d'archives)

Le parti nigérien pour la démocratie et le socialisme du président déchu, Mohamed Bazoum, s'est prononcé contre une éventuelle intervention militaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

« À l'issue du débat au sein du parti, la majorité s'est opposée à une intervention armée de la Cédéao », a déclaré le parti du président déchu, Bazoum Mohamed, dans une note publiée le 15 septembre, tout en réaffirmant « les objectifs initialement définis, en mettant l'accent désormais sur l'importance à accorder au renforcement du Parti et sa démarcation de toute intervention militaire, dans le cadre de la recherche de solutions de sortie de crise ».

Dans le même temps, le parti a exigé le rétablissement du président du Niger, Mohamed Bazoum.

Selon les dernières informations, les forces armées du Sénégal et du Ghana continuent de se préparer à une éventuelle intervention militaire au Niger, malgré que le Nigeria ait remis en cause la décision prise antérieurement, privilégiant désormais l'option diplomatique pour résoudre la crise.

Plusieurs sources indiquent que le navire transportant des militaires sénégalais aurait dû accoster il y a quelques jours au port de Cotonou, au Bénin, mais ça n'a pas été le cas, à cause de la nécessité de procédures complémentaires d'agrément. Par ailleurs, l'armée sénégalaise est prête à se redéployer, mais attend « une décision politique ».

Selon le média français, le Ghana a également accepté d'envoyer des troupes au Niger, malgré des difficultés financières. Notons également que le Bénin, la Guinée-Bissau, la Côte d'Ivoire, le Nigeria et le Sénégal avaient annoncé envoyer des troupes d'intervention au Niger sous l'égide de la Cédéao.

Le 13 septembre dernier, la Russie a appelé la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest à s'abstenir de tout scénario d'invasion du Niger et souligne « les risques d'aggravation extrême de la situation non seulement dans la république, mais aussi dans l'ensemble de la zone saharo-sahélienne », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d'un point de presse au Forum économique oriental.

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