Afrique: Séminaire sur la coopération industrielle sino-africaine - Trente-deux participants africains certifiés

Après deux semaines d'échanges et de partages sur l'approfondissement de la coopération industrielle entre la Chine et l'Afrique, l'Académie pour les Officiels du Business International (AIBO) du ministère du Commerce chinois a procédé, le 14 septembre à Shanghai, à la remise de certificats aux trente-deux participants africains pour leur assiduité.

Lancé le 1er septembre à Pékin, c'est finalement dans la ville de Shanghai que les participants ont pu clore les deux semaines de séminaire initié par AIBO. Ces quatorze jours de discussions et de découvertes ont particulièrement permis à la délégation africaine de surmonter les obstacles en matière de culture et de mode de vie. Aussi, de s'intégrer aisément dans la vie collective du séminaire en participant avec les officiels et les experts chinois à une douzaine de conférences, dont les sujets concernaient la coopération économique et commerciale sino-africaine, l'aide chinoise à l'Afrique, les investissements chinois en Afrique et les perspectives de leur coopération etc.

« Au nom de l'Académie pour les Officiels du Business International du ministère du Commerce et en mon nom personnel, je vous adresse les chaleureuses félicitations pour avoir tenu avec succès le séminaire, et ma sincère reconnaissance pour votre participation active et appui ferme à ce temps d'échanges. Je remercie également les personnels chinois pour leur contribution et leur travail », a indiqué Wang Yujian, directeur adjoint du ministère du Commerce.

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A en croire ses propos, c'est une façon pour la Chine de stimuler davantage le goût du développement chez les autres pays en développement. « Au cours des 70 dernières années après la fondation de la nouvelle Chine, nous avons réalisé le développement économique rapide et la stabilité sociale à long terme. Néanmoins, la Chine a éliminé la pauvreté absolue il n'y a que deux ans, le PIB par habitant se situe toujours au milieu à l'échelle mondiale », a-t-il poursuivi.

Dans cet élan, il a encouragé les participants à mettre à profit toutes les connaissances et expériences acquises au cours du séminaire en vue de contribuer à la construction de leurs pays respectifs et à mieux servir leurs peuples. Comme pays africains, on comptait la République du Congo, le Sénégal, le Mali, la Centrafrique, la République démocratique du Congo et les Comores. Cette délégation africaine regroupait notamment des chevaliers de la plume et du micro, des diplomates, des agents du domaine de la coopération, des agents du secteur financier, des cadres du secteur des investissements, etc.

Au nom de tous les participants, Narcisse Endjizapou, membre de la délégation centrafricaine, a salué les organisateurs pour la réussite de ces assises. Selon lui, si la Chine a pu aussi vite se développer, c'est grâce à l'ardeur au travail, la discipline et l'amour de la patrie. Ainsi, il a convié chaque participant à promouvoir ces valeurs, tant en milieu professionnel, que familial et social. « L'adhésion du peuple chinois à ces principes fondamentaux, dans le cadre de la mise en oeuvre des réformes nationales successives, ont permis au pays d'accumuler des résultats positifs en matière de développement économique et social », a-t-il ajouté. En matière de coopération industrielle, plusieurs participants ont également émis le voeu de mettre un accent sur la formation et l'expertise dans le secteur de l'industrie, afin de rendre l'Afrique autonome de son développement.

Selon les caractéristiques industrielles et les besoins de développement des pays africains, Wang Yujian a laissé entendre que dans les prochains mois la Chine explorera la coopération industrielle dans les secteurs de la métallurgie, des machines, des produits chimiques, des appareils électroménagers, de l'automobile ... et aidera les entreprises sino-africaines à intégrer et à façonner ensemble la chaîne industrielle et la chaîne d'innovation mondiale. A chaque pays africain de saisir cette opportunité pour penser et solliciter de l'appui, en fonction de ses besoins réels ainsi que de nouer, si possible, des partenariats dans cette perspective.

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