L'incendie qui a ravagé le Marché Chinois du quartier Akwa de Douala n'a pas encore son bila définitif. D'énormes pertes sont signalées.
Sur le lieu du sinistre près de 24 h après le déclanchement des flammes intervenues le Dimanche 17 septembre autour de 18h30mn, la fumée est perceptible. Les sapeurs-pompiers sont encore à l'oeuvre pour éteindre les dernières résistantes. Ils ont déployé toutes leurs capacités pour venir à bout de ces flammes ravageuses.
Pour y parvenir, toutes les unités de Ngodi, Bonaberi, Aeroport étaient sur les lieux. Faute de bouche d'incendie, il fallait aller plus loin pour s'approvisionner en eau.
Pres de 24h après, Le caporal-chef est visiblement épuisé, il surveille le cordon de sécurité autour du lieu.
Pendant toute le nuit et jusqu'au lendemain, les flammes se sont propagées sur un périmètre de 300 mètres. Des boutiques essentiellement constituée de marchandises : Chaussures et vêtements sont passés par les flammes. La Quincaillerie Quifferou, un énorme bâtiment n'a pas été épargnée. Presque un jour après, l'odeur caustique de la peinture et autres diluants et colorants piquait les narines des passants et autres badauds ayant pris possession des lieux.
Les petits débrouillards de ce quartier populeux sont là, depuis le début de l'incendie, à la recherche de quelque marchandise épargnée par les flammes. Ils se la jouent avec les sapeurs-pompiers qui les tiennent loin du périmètre. Ils s'en sortent avec des chaussures et habits en bon état qu'ils vont écouler juste en face. Il y a aussi des tôles et de la ferraille qui sont récupérées.
Un jour après ce sinistre d'une grande amplitude, peut on avoir une idée du bilan ? Modeste est là depuis la veille et raconte qu'il a vu un Chinois escorté par la police transportant une caisse d'argent. Une autre victime du sinistre déclare avoir contacté auprès de sa banque un près de 20 millions pour l'approvisionnement de sa boutique. Le gouverneur de la Région du Littoral qui était sur les du de l'incendie accompagné des forces de l'ordre a pu toucher du doigt l'ampleur de cette catastrophe. En attendant les résultats d'une éventuelle enquête, les résultats sont évalués à des milliards et plus de 500 emplois perdus.