Louga — Des parents d'élèves et d'autres acteurs du système éducatif de la région de Louga ont été sensibilisés, lundi, sur la santé reproductive des adolescents et des jeunes pour faciliter la prise en compte de ces questions dans les cursus scolaires, a indiqué Jocelyne Faye, membre du Groupe de travail pour l'éducation à la santé des adolescents·e·s et des jeunes (GTESAJ).
"Aujourd'hui, nous avons rencontré les autorités locales, la communauté éducative notamment les enseignants et les parents d'élèves pour discuter de la santé reproductive et du bien-être des adolescents et des jeunes pour qu'ils puissent faire un plaidoyer dans les établissements afin que les autorités publiques puissent appuyer la prise en compte de ces thématiques dans les enseignements-apprentissages », a-t-il déclaré.
Jocelyne Faye s'entretenait avec des journalistes à l'issue d'un atelier d'information avec les communautés et les acteurs étatiques sur les contenus de l'éducation à la santé et le bien-être.
Selon elle, »il y a de plus en plus des problèmes liées à la santé reproductive des adolescents et des jeunes, aux grossesses précoces qui augmentent de plus en plus, sans compter, les questions de violences basées sur les genres et des cas de viols qui ne cessent de s'augmenter ».
"C'est pourquoi, cette initiative vise à favoriser une meilleure compréhension de l'éducation à la santé et au bien-être, mais également susciter l'adhésion des communautés au plaidoyer du GTESAJ pour une prise en compte de ces thématiques dans les enseignements-apprentissages", a-t-il fait valoir.
Le représentant de l'Association des parents d'élèves de la région de Louga, Ibrahima Diop a, de son côté, déclaré que "la rencontre vient à son heure » parce qu'elle »permet vraiment d'avoir des arguments pour mieux intervenir dans les écoles, sensibiliser nos enfants qui sont adolescents".
"Les grossesses précoces dans les écoles constituent un sérieux problème, mais il va falloir renforcer la sensibilisation de tous les acteurs du système éducatif notamment les enseignants, les élèves et les parents d'élèves pour éviter ces cas-là, d'où l'importance de ces genre d'initiatives", a-t-il dit.
"Mais je pense que nous, en tant que parents d'élèves, sommes responsables parce que l'éducation de nos enfants au niveau des maisons relève de notre responsabilité, alors on doit veiller sur leur bien-être", a-t-il rappelé.