Madagascar: Parti Freedom - « Aucun motif valable pour reporter l'élection »

« Fallacieuse ». C'est ainsi que le Secrétaire national du parti Freedom, Haja Rasoanaivo, qualifie la démarche actuelle des candidats de l'opposition qui multiplie les déclarations et interventions visant à repousser la date de l'élection présidentielle. Depuis plusieurs semaines, le collectif des candidats oeuvre et manoeuvre, aussi bien sur le plan national qu'international, pour remettre en cause le processus en cours, et pour décrédibiliser la Haute Cour Constitutionnelle et la Commission Électorale Nationale Indépendante. Une démarche que le Parti Freedom de Lalatiana Rakotondrazafy réfute avec véhémence.

Aussi, Haja Rasoanaivo qualifie-t-il cette initiative de l'opposition de « manoeuvre dilatoire et une velléité à provoquer des troubles et créer une nouvelle crise politique au pays ». Pour le parti Freedom, « il n'existe aucune voie à part l'élection du 9 novembre prochain pour éviter que le pays ne sombre dans une nouvelle crise qui sera certainement fatale pour la population ». Ce parti pro-Rajoelina reste convaincu qu'il n'y a aucun motif valable pour reporter cette échéance électorale. « Il faut laisser le peuple malagasy s'exprimer librement et choisir celui à qui il fait confiance pour diriger le pays, à travers une élection démocratique », martèle-t-on. Pour l'heure, les partisans du Freedom sont convaincus que les dix candidats regroupés au sein du collectif de candidats ont peur d'affronter les urnes.

« Seza »

Pour sa part, le député Fetra Rakotondrasoa, président du Collège des élus Freedom, affirme qu'il n'existe aucune raison juridique ni logistique pour reporter la date du scrutin. Selon lui, toutes les conditions sont réunies pour que la Présidentielle puisse se dérouler le 9 novembre 2023, conformément au calendrier électoral prévu. L'élu de Miarinarivo dénonce ainsi les agissements des candidats de l'opposition qui ne cessent de chercher différents prétextes pour éviter le verdict des urnes et réclamer la mise en place d'un régime transitoire qui favorise un partage de « seza ». D'ailleurs, bon nombre d'observateurs dénoncent la mauvaise foi de ces candidats qui réclament à la fois l'annulation du processus électoral et, parallèlement, continuent de mener une campagne électorale avant la lettre en multipliant les déplacements dans les régions.

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