Le président du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie MANIDEM était l'invité de la télévision Vison4 dans le cadre de l'émission dominicale Club d'Elite. Il a demandé de la part de l'Etat du Cameroun des reparations pour le préjudice subit par son parti et ses militants des manifestations contre toute privatisation de la Société Nationale d'Electricité SONEL.
Cela se fait de plus en plus clair. L'Etat du Cameroun va bientôt reprendre sa souveraineté sur la fourniture d'Energie. Le Drapeau, un journal paraissant à Yaoundé y est revenu aujourd'hui. Sur la une du journal on peut lire Société Eneo « L'Etat du Cameroun bientôt propriétaire à 100% ». Le chef de l'Etat vient d'instruire la mise sur pied d'un comité interministériel chargé de piloter le processus de rachat des 51% des parts d'Energy of Cameroon (Eneo), détenues par le groupe britannique Actis... Une actualité qui rappelle qu'il y a quelques années les militants du Manidem avaient entrepris une série de manifestations contre la privatisation de la Sonel.
Sur les pancartes brandies par les militants, on pouvait lire « get away from Cameroun » faisant allusion 0 Mark Muller, l'Américain qui prenait la nouvelle société avec le groupe Actis. La répression des forces de l'ordre était violente : la permanence du parti à Douala Bonadibongf était mis à sac, les militants trainés dans la boue et roués de coups et arrêtés. Aujourd'hui, les choses donnent raison au parti et son président demande des réparations.
A l'assemblée Nationale, le quotidien Cameroon Tribune surfe sur les Comptes rendus parlementaires pour parler de « Pouvoir à la base ». Entre les sessions, plusieurs députés et sénateurs descendent sur le terrain pour restituer les travaux du parlement et garder le contact avec l'électorat. Cette activité, dont certains usent aussi comme d'une plateforme de marketing politique, permet par ailleurs aux élus de recenser les doléances et les propositions des populations afin de mieux défendre leurs intérêts.
Cependant que la Journée internationale de la démocratie interresse le quotidien Le Messager avec « Jean Marc Bikolo appelle à l'organisation des états généraux de la nation ». Le point focal de la coalition " Tournons la page " (branche Cameroun) a fait cette proposition le 15 septembre à Yaoundé, au cours d'une conférence de presse au siège de la Centrale syndicale du secteur public (Csp). C'était dans le cadre d'une réflexion axée sur le thème : " Coups d'Etat militaires : opportunités ou menaces pour la démocratisation de l'Afrique : cas du Cameroun ".
La machine du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais Rdpc semble grippée. On attend le congrès, le congrès ne vient pas. Le quotidien Mutations y revient avec « Le Congrès fantôme ». A deux ans de l'élection présidentielle, on reparle d'une éventuelle tenue prochaine de ce conclave qui devrait éclaircir l'horizon sur le candidat du part à ce scrutin
Le Point Bi-Hebdo taxe le ministre des Arts et Culture, Bidoung Kpwatt de « Fantoche ... ». De fait, Alors que tout le monde pensait qu'il allait mettre en exergue ses qualités de comédien de renom pour booster un département ministériel en déperdition, Mini PamPam procède plutôt à son enterrement. Au lieu de trouver des solutions idoines au Minac, il ferait tout le contraire de ce pour quoi il a été nommé. Chasser le naturel de tragédien, il revient rapidement au galop.