Asni (province d'Al Haouz) — La vie solaire a repris son cours normal à Asni (province d'Al Haouz) dans la résilience et l'optimisme, après le séisme ayant frappé récemment plusieurs régions du Royaume, grâce aux efforts inlassables consentis par les différentes parties prenantes.

Dans cette commune, un terrain de proximité a été aménagé pour accueillir les élèves du lycée collégial Le Grand Atlas, totalement détruit par le séisme, permettre la reprise des cours et assurer un accompagnement psychologique des apprenants suite à cette catastrophe naturelle.

Il a été procédé ainsi à l'installation de 200 tentes dans le cadre de cette opération, a indiqué Mohamed Zerrouki, directeur provincial de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports à Al Haouz, ajoutant que des "unités mobiles" seront également mises en place à cet effet.

M. Zerrouki a souligné, dans une déclaration à la MAP, que le ministère de tutelle a pris plusieurs mesures suite au séisme d'Al Haouz, dans le but de garantir la reprise des cours, après leur suspension temporaire à cause de cette catastrophe naturelle.

Il a fait savoir que les visites de terrain ont permis de recenser 242 établissements d'enseignement affectés par le tremblement de terre, dont 33 ont été totalement détruits.

M. Zerrouki a indiqué, en outre, que des centaines d'élèves ont été transférés vers des établissements scolaires où ils bénéficieront aussi d'un soutien pédagogique et psychologique adéquat.

Pour sa part, Mohamed Id Abbou, directeur du lycée collégial Le Grand Atlas, a indiqué que le terrain de proximité de la commune d'Asni a été transformé en un lycée collégial provisoire comprenant 32 tentes destinées à accueillir les élèves dans les meilleures conditions possibles.

"Nous accueillons aujourd'hui 1.686 élèves du collège et 1.200 élèves du lycée", a précisé M. Id Abbou, mettant en avant la grande mobilisation du corps enseignant.

Un emploi de temps adapté à ces circonstances sera établi afin que les élèves puissent poursuivre leurs études et ainsi dépasser l'impact psychologique de la catastrophe naturelle, a relevé, de son côté, Khalid Tizola, enseignant au lycée collégial Le Grand Atlas.

Pour leur part, plusieurs élèves ont exprimé leur joie de pouvoir reprendre les études dans un délai si court après le séisme.

Zahra Id Abdellah, élève du baccalauréat, s'est dite "contente de reprendre les cours".

"L'ambiance est certes différente du cadre normal des études, mais nous sommes conscients qu'il s'agit d'une conjoncture exceptionnelle et provisoire qui requiert de la patience", a-t-elle ajouté.