Afrique: Santé publique - Des gestionnaires de projets formés au procédé de suivi-évaluation

Les responsables des projets liés à la lutte contre le sida et la tuberculose, y compris les acteurs de la société civile, renforcent leurs capacités, depuis le 19 septembre, à Brazzaville sur la planification et le suivi-évaluation des projets. Cette formation s'inscrit dans le cadre de la subvention de 35,8 millions d'euros (23,4 milliards FCFA) du Fonds mondial accordée au Congo.

Organisée par le Programme des Nations unies pour le développement(Pnud), qui est le principal récipiendaire de la subvention, l'activité a réuni les gestionnaires du Programme national de lutte contre le sida (PNLS), le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) et le Réseau national des associations des positifs du Congo (Renapc). Les trois entités ont signé des conventions avec le Pnud en vue de la mise en oeuvre des activités de santé publique.

Des évaluations menées auprès des unités de gestion des projets, notamment celle réalisée fin 2022, ont révélé des insuffisances dans la manière de conduire les projets, selon le conseiller coordonnateur de l'Unité de gestion des programmes et projets au ministère de la Santé, Lambert Kitembo. C'est ainsi que le Pnud et le Fonds mondial ont convenu de mettre en oeuvre une approche globale de renforcement des capacités de ces acteurs de mise en oeuvre.

Le PNLS et le Renapc ont été jugés capables de recevoir et gérer des avances de fonds, tandis que le PNLT a été classé dans la modalité de paiement direct "Zéro cash policy". L'objectif de cette session de formation est de renforcer le savoir du personnel-clé des trois bénéficiaires en matière de gestion, de management de projets au courant de l'année 2023. Durant quatre jours, les participants vont échanger sur la planification, le suivi-évaluation de la mise en oeuvre de projet ; l'élaboration du cadre logique d'un projet et du cadre de résultats.

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L'implication des organisations de la société civile a été perçue comme l'un des progrès dans l'utilisation de la subvention. « Mais je crois que c'est un événement, c'est une innovation. Avant, c'était uniquement le ministère de la Santé, à travers ses programmes, qui bénéficiait des formations. Mais l'innovation, c'est la société civile qui est impliquée en tant que représentante des différentes couches sociales », a laissé entendre Lambert Kitembo.

La subvention du Fonds mondial étant prévue pour la période 2021-2023, les parties prenantes vont amorcer en 2024 un nouveau cycle de planification du fonds. Les activités attendues dans le cadre du présent cycle s'achèveront en décembre 2023 avant l'entame du nouveau cycle dès 2024.

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