Le chef de l'Etat congolais, Félix Tshisekedi a appelé, mardi 19 septembre, le monde entier à maintenir l'augmentation de la température en dessous de 1,5 degré Celsius.
Il a lancé cet appel, lors de la rencontre sur le crédit carbone, organisée par la RDC et le PNUD, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New-York (USA).
« Un objectif qui devait nous mobiliser tous, pays émetteurs et non-émetteurs. Il y a aussi la nécessité de garantir aux populations locales des alternatives sérieuses de nature à assurer leur stabilisation et leur survie. L'atteinte de l'agenda 2030 notamment sur les objectifs de développement de l'accord de Paris trouve en RDC une réponse commune dans la mise en oeuvre des solutions climatiques », a souligné Félix Tshisekedi.
Il a rappelé que la planète terre est en danger à la suite de l'action humaine, causant le changement climatique qui, à son tour, provoque la sécheresse et des inondations aux conséquences écologiques, économiques, socio-sanitaires lamentables.
Pour faire face à cette situation, le président de la RDC a indiqué avoir engagé son pays dans la voie diplomatique pour concilier les intérêts communs pour lutte contre le changement climatique et assurer un développement économique durable et harmonieux.
« Les perturbations climatiques constituent, de nos jours, une pandémie écologique aux conséquences désastreuses » a poursuivi Félix Tshisekedi.
Il a cité entre autres, les inondations survenues à Kalehe, au Sud-Kivu et récemment aux environs de la ville de Marrakech (Maroc), causant des pertes en vies humaines et dégâts matériels importants.
Au cours de cette rencontre, Félix Tshisekedi a remercié son homologue Denis Sassou N'Guesso du Congo Brazzaville pour son rôle dans la gestion du bassin du Congo.
Il a en outre annoncé la tenue en octobre prochain à Brazzaville du sommet Amazonie-Congo-Asie du Sud-Est, ces trois bassins de l'écosystème de la biodiversité.
Lequel sommet qui, selon lui, permettra aux leaders mondiaux de forêts, de s'exprimer d'une seule voix.