La ministre de l'Environnement, Eve Bazaiba a encouragé, mardi 19 septembre, des partenaires au développement à venir investir dans le marché de crédit carbone en RDC.
Elle l'a dit au cours de la rencontre sur le crédit carbone, organisée à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU, à New-York, aux Etats-Unis d'Amérique :
« Bienvenus en RDC qui va vous offrir le marché de crédit carbone dont les fonds iront tout droit vers les infrastructures sociales pour le développement durable. Nous sommes dans la durabilité. Ce n'est pas l'aide humanitaire ou des actions sporadiques qui vont développer les Etats ».
Elle a indiqué que le gouvernement congolais a modifié son cadre légal et institutionnel pour accueillir le marché du crédit carbone.
Eve Bazaiba a notamment cité la mise en place de l'Autorité de régulation du marché carbone et de la publication de l'ordonnance modifiant les principes fondamentaux de la protection de l'environnement.
La ministre de l'Environnement a également annonce la présentation de la vision du chef de l'Etat de planter un milliard d'arbres pour montrer comment la RDC est préoccupée de la question du climat.
Elle a en outre noté que la RDC représente 62% du bassin du Congo aussi 10% de réserve mondiale des eaux douces mais aussi les minerais stratégiques qui vont amener le monde a la transition énergétique.
Pour Eve Bazaiba, la meilleure de façon de ne plus polluer le monde est d'aller vers les véhicules électriques qui ne polluent plus avec les batteries électriques.
« Tout ce qui a comme ressources naturelles de la RDC vont être non seulement exportées mais également transformées au pays pour nous permettre d'accéder à la transition énergétique », a-t-elle poursuivi.
La ministre de l'Environnement a par ailleurs rappelé les pays industrialisés, responsables de 80% de pollution dans le monde (G20) de mettre le fonds pour lutter contre le réchauffement climatique.
« Nous sommes en train de quitter de l'aide humanitaire vers un partenariat gagnant-gagnant dans la lutte contre le réchauffement climatique », a conclu Eve Bazaiba.