Congo-Brazzaville: Sommet des trois bassins forestiers - Le Refadd prépare sa note de position et sa lettre d'engagement

Le conseiller au Développement durable du ministre de l'Environnement, Vidalie Andéa, a lancé le 19 septembre à Brazzaville, au côté de l'ambassadeur d'Allemagne au Congo, Wolfgang Klapper, les travaux de l'atelier sous-régional du Réseau femmes africaines pour le développement durable (Refadd) afin de préparer et valider les documents de plaidoyer pour le sommet des trois bassins forestiers ainsi que ceux pour la COP28.

Au cours de cette rencontre, le Refadd va préparer la note de position, la lettre d'engagement du réseau, outils de communication et autres documents pour sa participation au sommet des trois Bassins, à la 28e conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et à la 28e conférence des parties (COP28) ainsi que son Plan d'action 2024.

La rencontre de ces africaines est financée du 19 au 22 septembre par le Projet régional de l'Agence de coopération internationale allemande pour le développement appuyé par la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac).

Face aux femmes défenseurs de l'environnement, la coordonnatrice nationale du Refadd, Marie Julienne Longo Mbendo, s'est félicitée de l'engagement du président Denis Sassou N'Guesso, qui vise, a-t-elle indiqué, à: « restaurer les trois poumons verts de la planète et qui repose sur la promotion de la coopération scientifique et technique, le renforcement des capacités ainsi que l'accroissement de l'influence dans les forums multilatéraux en faveur de la défense de l'environnement et d'élaborer une stratégie commune visant à stimuler les projets d'investissement pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité ».

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Au niveau de la sous-région Afrique centrale, les États membres de la Comifac ont tous adhéré à la CCNUCC et à l'Accord de Paris. Ces États se déploient à mettre en oeuvre leurs obligations vis-à-vis des engagements internationaux et à développer les initiatives qui contribuent au changement positif du climat mondial.

C'est dans ce cadre que la coordonnatrice régionale du Refadd, Monique Yigbedek, a rappelé que « les organisations de la société civile à l'instar du Refadd, en tant que l'un des représentants de la cause des minorités de genre au sein du Bassin du Congo, accompagnent les Etats d'Afrique centrale dans ce processus de mise en oeuvre de ces engagements. Elle entend ainsi défendre la recherche de solutions d'adaptation ou d'atténuation à sensibilité genre à la hauteur des enjeux climatiques mondiaux ».

Pour sa part, l'ambassadeur d'Allemagne au Congo, Wolfgang Klapper, a rappelé aux participants l'apport du ministère fédéral de la coopération économique et du développement dans le cadre de la riposte à l'accélération du réchauffement climatique.

« Les changements climatiques sont une réalité comme vous pouvez l'observer à travers l'actualité, nous constatons de phénomènes préoccupants. Nous devons agir ensemble pour léguer une planète en santé aux générations futures », a indiqué Wolfgang Klapper, le diplomate allemand. Après avoir prôné l'égalité de genre au centre des solutions aux changements climatiques, ce dernier a réaffirmé l'engagement de son pays à soutenir le document stratégique régional 2018-2025 du Refadd.

Rappelons que le Refadd a été créé en 1998 à Bata en Guinée équatoriale, en marge de la Conférence sur les Écosystèmes de forêts denses et humides d'Afrique centrale. C'est un réseau d'organisations de la société civile majoritairement féminines, oeuvrant dans la gestion durable des ressources naturelles, et préoccupées par des questions liées au genre et à l'autonomisation des femmes.

Le Refadd opère actuellement dans les dix pays membres de la Comifac : Burundi, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe ainsi que le Tchad.

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