Monsieur Alex Welo Djoko est un congolais de père et de mère repérable parmi le commun des vivants qui ont fait le choix du leadership, avec sous sa commande tout un réseau dit Réseau Africain pour le Développement Durable, RADD en sigle. Il a célébré durant toute la nuit de lundi 11 septembre 2023 chez O Poeta, à Gombe, son "ixième" anniversaire qui a coïncidé, du point de vue climat politique, avec l'ouverture du bureau de réception et traitement des candidatures à l'élection présidentielle. Voilà ce qui a constitué pour lui l'occasion d'annoncer sa partance pour la dite élection qui s'annonce très serrée.
Alex Well, c'est comme ça qu'il préfère se faire appeler, se dit en ordre avec la loi électorale, celle portant identification et enrôlement des électeurs ainsi que la Constitution de la République Démocratique du Congo.
L'opportunité faisant le larron, ce licencié en Sciences po de l'Université de Lubumbashi doublé d'Expert en Droit civil et politique de l'Université Cheick Anta Diop du Sénégal, sans oublier sa connaissance approfondie en Bonne gouvernance, Démocratie et Elections, acquise à l'Université de Bordeaux en France, se déclare prêt à se mettre à l'offensive contre le système néo-colonial qui prévaut depuis longtemps en Afrique et en particulier en République Démocratique du Congo, la terre de ses ancêtres. "Voilà la raison qui m'a poussé à me porter candidat à cette élection présidentielle qui se profile à l'horizon", a-t-il spécifié, dur comme fer. Il s'agit pour lui, faut-il le souligner, d'une réponse à un appel panafricaniste qui tombe à point nommé. "C'est parce que j'ai rendez-vous à la fois avec l'Afrique et la RDC, terre natale du héros du panafricanisme, Patrice-Emery Lumumba.
Sous le cadre légal qui régit le processus, ce jeune candidat à la Magistrature suprême demande aux jeunes congolais, tant de Kinshasa que de l'intérieur, ainsi que ceux de la diaspora, de pouvoir fédérer leurs énergies et leurs intelligences pour la cause nationale en votant utile. Le potentiel Chef de l'Etat dit avoir des ambitions belliqueuses contre la pauvreté dans laquelle croupit la couche de la population la plus sensible : jeunes, femmes et personnes vivant avec handicap.
Jeune en âge, Alex Welo a pris l'option de faire de la politique à la fois un idéal et un sacerdoce loyal pour apporter des solutions neuves aux problèmes qui ont fait de la République Démocratique du Congo un pays permanemment en désespoir de cause.
Pour des raisons de sécurité des élections auxquelles il s'apprête à prendre part en sa double qualité d'électeur et candidat pour justement mettre fin à ces vieux problèmes, Alex Welo se dit hostile au départ de la MONUSCO dont il trouve la présence durant cette période électorale très significative, dans la mesure où, fois sur ses propos, son rôle, comme dans les trois exercices passés, sera d'un grand apport dans le processus, surtout sur le plan logistique.
"J'ai travaillé à la CENI et je sais ce que ça coute, la logistique", a-t-il souligné avant de poursuivre le fil de son idée : "Nous sommes un pays à l'heure actuelle sans avions et avec des routes impraticables. La logistique de la MONUSCO, faut-il l'avouer, a toujours accompagné le pays avant, pendant et après les élections. Je suis pour son retrait progressif mais pas ici et maintenant".
Dans son dernier mot, Alex Well en appelle à toutes les forces vives de la Nation pour qu'elles fassent taire leurs divergences et s'apprêter à répondre chacun au rendez-vous avec à la fois l'Afrique et la République Démocratique du Congo.
"Faisons de nos différences une force pour le développement de l'Afrique et de la RDC", a-t-il recommandé.
Sur le plan économique, ce participant aux assises de BRICS, qui viennent d'avoir lieu à Johannesburg, préconise la dédollarisation de l'Afrique en général et, en particulier, de la République Démocratique du Congo.