Angola: Le manque de formation académique affecte la reconversion de l'économie informelle

Luanda — Le manque de formation académique et professionnelle de la plupart des opérateurs informels en Angola affecte négativement le processus de reconversion de l'économie informelle à l'économie formelle, en cours dans le pays, a déclaré mardi le secrétaire d'État à l'Économie, Ivam dos Santos.

Selon le responsable, dans cette condition se trouvent surtout les jeunes femmes qui vendent sur les marchés, les vendeurs ambulants, entre autres, qui ont des difficultés à interpréter le processus en raison du manque de niveau ou d'éducation.

Il a mentionné que, malgré cela, le gouvernement travaille sur de nombreux aspects qui affectent l'informalité, tels que le manque de formation académique, financière, numérique et infrastructurelle, ainsi que d'autres aspects impossibles à résoudre en un seul jour.

Intervenant à la fin de la première journée de travail du 1er Forum International pour la Reconversion de l'Economie Informelle, le Secrétaire d'État a annoncé qu'à ce stade, le PREI aura une approche plus municipalisée, impliquant davantage d'administrations municipales.

"Dans cette deuxième phase du PREI, qui s'étend de 2023 à 2027, le pays doit être connecté à la numérisation, pour faciliter le programme, étant donné que depuis son lancement, en 2021, jusqu'à présent, des défauts ont été identifiés qui seront surmontés", parce que le ministère de l'Économie et du Plan apprend à faire les choses", a-t-il déclaré.

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Compte tenu de cela, a-t-il soutenu, nous examinerons comment motiver les cotisations à la sécurité sociale, pour évaluer si les opérateurs formalisés avec le PREI, un programme qui a déjà offert de nombreuses opportunités aux citoyens, et à d'autres qui ont reçu des microcrédits, apportent leurs contributions.

Ivan dos Santos a informé que, dans ce contexte, il existe une plate-forme de questions que la deuxième phase du PREI 02 continuera à résoudre, afin que le programme serve et améliore la vie d'un plus grand nombre de citoyens angolais qui opèrent dans le secteur informel de l'économie, afin que les recettes fiscales de l'État augmentent.

Le Forum international, auquel participent des experts du Cap-Vert, du Mozambique, du Brésil et des organisations des Nations Unies (PNUD, OIT et FAO), a permis d'identifier des outils capables de rendre le PREI plus efficace, efficient et complet.

Parallèlement, outre l'accélération des procédures, les mécanismes de mobilisation communautaire seront renforcés, notamment en utilisant les langues nationales, les brochures de bandes dessinées, la construction d'infrastructures et la sensibilisation de porte-à-porte.

De même, la formation numérique et académique des opérateurs sera renforcée, ainsi que la simplification de nombreuses procédures, comme l'inscription à l'INSS sans carte d'identité, des facilités dans l'obtention de crédits, entre autres mesures.

Le premier jour, les participants ont analysé plusieurs sujets liés à la question de la reconversion de l'économie informelle en économie formelle, avec des débats très animés.

Ce mercredi, dernier jour de l'événement, nous visiterons les marchés de São Paulo (Sambizanga) et Catintom (Maianga), pour vérifier les résultats pratiques du programme, qui prévoit la diffusion de « magasins de proximité » dans les principaux marchés de 164 municipalités du pays.

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