Des experts de la CAFAC, Commission Africaine de l'Aviation Civile sont actuellement en mission d'assistance technique à Madagascar. Un coup de main à la Grande île dans le but de l'aider à fignoler l'audit de sûreté aérienne prévu au premier trimestre de 2024.
Passage au crible. L'heure de l'évaluation arrive à grands pas pour Madagascar avec des missionnaires de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) qui passeront dans la Grande île dans le courant de l'année prochaine, dans le but d'y réaliser un audit de sûreté aérienne.
Une sorte d' « examen » par lequel doivent passer les organisations régulatrices du transport aérien membres de la Commission Africaine de l'Aviation civile. L'Aviation civile de Madagascar (ACM) prépare actuellement le terrain car, justement, des experts de la Commission Africaine de l'Aviation Civile (CAFAC) sont dans les couloirs de la Grande île pour aider à la préparation du terrain, comme l'annonce l'ACM dans un communiqué. « Des experts de la CAFAC sont actuellement dans nos murs afin d'accompagner la Grande île dans la préparation de l'audit de sûreté prévu se tenir vers le premier trimestre de l'année prochaine », peut-on lire dans ce communiqué. Ils seront chargés d'aider Madagascar à préparer l'audit de sûreté, faisant office d'assistance technique pour l'ACM, également membre de la Commission, jusqu' au 29 septembre prochain.
Opportunité
À en croire les explications fournies par le directeur général de l'ACM, il s'agit d'une démarche importante pour le classement des services aériens civils de Madagascar sur la scène internationale. « La tenue de cet audit est d'une importance capitale pour la Grande Île.
Il permettra, en effet, de mettre en lumière les progrès effectués par Madagascar par rapport à la sûreté aérienne mais aussi de connaître les recommandations des techniciens pour améliorer davantage le domaine de l'Aviation civile », explique le colonel Damas Gervais, directeur général de l'ACM.
À l'issue de cet audit universel, les pays examinés par rapport à différents critères et normes internationales se voient attribuer une note, un barème semblable à celui imposé sur les bancs de l'école. La note précédente de la Grande île a été de 43 sur 100. «
Nous nous posons comme défi de rehausser cette note », explique Damas Gervais. L'opportunité pour l'ACM et l'Aviation en général à Madagascar de faire le point sur sa longue remontée des abysses, ne serait-ce que par rapport à ce volet de « sûreté aérienne » qui vise à prévenir les actes de malveillance visant les aéronefs et leurs passagers, surtout dans un contexte mondial où elle est devenue une composante incontournable de l'Aviation.