Sans peur, trois bandits armés de sabre et de pistolet ont fait irruption dans une quincaillerie pour s'emparer des fonds qui s'y sont trouvés. Le braquage est filmé par les caméras installées.
Braquage en plein jour à Ilafy. Sans crainte, trois individus armés ont attaqué une quincaillerie sous les caméras de surveillance dans la matinée d'hier, vers 11 heures. Opérant à visage découvert, les assaillants ont fait irruption dans le commerce de matériaux de construction en brandissant une arme de poing ainsi que des sabres.
Tenues en respect sur la menace des armes pointées sur elles, les personnes présentes sur les lieux n'ont rien pu tenter. En un éclair, les malfaiteurs ont fait main basse sur la liquidité gardée en caisse pour aussitôt décamper sitôt l'argent tombé dans leur escarcelle. Le trio a été filmé par une caméra de surveillance placée à l'extérieur pendant leur fuite.
L'un des braqueurs, visiblement le chef de bande gardait sur lui le carton contenant le butin ainsi qu'un sac à dos lorsqu'il prenait les jambes à son cou dans une rue qui passe devant le commerce attaqué. Ses deux comparses couraient, par ailleurs, dans son sillage et les malfaiteurs ont pris la fuite dans une même direction en restant groupés.
Préjudices
De visu, ils cherchaient à fuir loin des témoins et des victimes pour rejoindre un endroit à l'abri des regards avant de s'évanouir dans la nature. Les bandits opéraient à visage découvert et s'habillaient de vêtements banals. De ce fait, personne n'y a fait attention lorsqu'ils se sont dirigés vers la quincaillerie pour y accéder, avant de sévir.
Pour compliquer l'identification, le chef de bande était, pour sa part, dissimulé sous une casquette. Les enregistrements des caméras de surveillance sont, par ailleurs, susceptibles d'être exploités afin de remonter de fil en aiguille jusqu'aux braqueurs. Informés de l'attaque, des éléments des forces de défense et de sécurité se sont dépêchés sur les lieux pour mener une intervention. Néanmoins, le trio s'était déjà volatilisé.
Un bouclage a été effectué et des recherches lancées, mais les résultats se sont avérés infructueux. La valeur des préjudices déclarés aux autorités s'élève à sept millions d'ariary.