La MONUSCO a remis, mardi 19 septembre, quatre blocs de 12 portes de latrines avec dispositif de vidange, à l'École primaire Toda, à Maimoya, territoire de Beni (Nord-Kivu).

Ce projet à impact rapide de la MONUSCO est destiné à environ 500 élèves dont un peu plus de 50% sont des filles.

Six portes de ces latrines sont réservées aux élèves filles, quatre aux garçons et deux autres aux enseignants et le personnel administratif de cet établissement scolaire.

La mission onusienne a également construit un puits de forage d'eau à côté de ces latrines pour alimenter les toilettes, et servir au lavage des mains des élèves dans la cour.

Le directeur de l'EP Toda, John Kambale se dit satisfait de cette action de la MONUSCO qui, selon lui, vient répondre au vrai besoin de son établissement :

« Compte tenu de la gratuité de l'enseignement, on n'aurait jamais eu à réaliser ce genre de chose même après dix ou trente ans. C'est ainsi que nous remercions grandement la MONUSCO qui vient de nous construire ce bijou. On souffrait régulièrement de maladies des mains sales, mais avec ces latrines, je suis convaincu que ces cas de maladie vont sensiblement diminuer. Vous savez, quand un enfant est malade, il a du mal à suivre les cours ».

Le représentant de l'administrateur du territoire de Beni, Paluku Sikumbili a affirmé que ces ouvrages s'inscrivent dans la vision du chef de l'Etat, qui veut l'amélioration des conditions de vie de la population.

Il a recommandé aux bénéficiaires de faire bon usage de ces latrines.

Pour sa part, le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO, au Grand-Nord Kivu, Abdourahamane Ganda, a profité pour interpeller les enfants quant à la culture de la paix :

« Comme vous le savez, la MONUSCO est en train de partir. Chers enfants, le Congo de demain vous appartient. Chers enseignants, éduquez ces enfants à grandir dans la paix. La paix ce n'est pas un mot, mais un comportement ».

En 2021, l'EP Toda avait été victime d'une attaque des rebelles ADF.

Ces assaillants avaient kidnappé quatre élèves dont deux avaient réussi à s'échapper entre les mains de leurs ravisseurs.