Plus de deux mois après l'assassinat du député Cherubin Okende, la famille du défunt déplore le silence et la lenteur dans les enquêtes, devant élucider les circonstances du crime.
C'est dans ce cadre qu'elle a saisi, mercredi 20 septembre, par une lettre, la justice pour connaitre l'évolution des enquêtes afin de mettre fin au deuil qu'elle porte.
Selon des sources, la famille de l'illustre disparu aurait menacé de saisir d'autres instances internationales si elle n'obtenait pas gain de cause.
« Le silence et la lenteur s'inscriraient-ils dans la logique de rendre ces enquêtes indéterminées, indéfinies voire impossibles ? », s'interroge cette famille.
Alors des sources proches de la justice auraient rapporté que « les enquêtes peuvent prendre le temps qu'elles prendront. On ne peut pas travailler sous pression ».
Il y a un mois, l'association Femmes Eprises de Justice pour la Libération de Salomon Kalonda Idi Della (FJUSKD) avait réclamé la mise en place d'une enquête indépendante sur le meurtre de Chérubin Okende.
Dans un mémorandum remis à la mission onusienne, ces femmes avaient également dénoncé des cas de violations des droits fondamentaux et de liberté d'expression.
Le corps sans vie du député Cherubin Okende avait été retrouve le 13 juillet à bord de sa Jeep 4x4, sur l'avenue Poids-Lourds, commune de la Gombe, à Kinshasa.